Côte-d’Or et Haute-Marne : les retombées économiques attendues du Parc national de Forêts, le 07 novembre 2019

, par Christiane Perruchot

Le Décret n° 2019-1132 du 06 novembre 2019 portant la création du Parc national de Forêts, situé entre Bourgogne et Champagne, précisément à cheval sur la Côte-d’Or et la Haute-Marne, a été publié au journal officiel le 07 novembre 2019. Sa singularité : les 120.000 hectares de forêt feuillue de plaine qu’il protège est aussi un territoire qui doit préserver des activités économiques. Le siège sera établi à Arc-en-Barrois, en Haute-Marne. Le potentiel de visiteurs est estimé à terme entre 400.000 et 500.000 à l’année.

Le 11ème parc national est né par Décret n° 2019-1132 du 06 novembre 2019 et a été publié au journal officiel le 07 novembre 2019, il se situe à cheval sur les deux régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est. Baptisé Parc national de Forêts, il est le seul en France à protéger les forêts de plaine. Plus de la moitié de sa surface (241.000 hectares, 130 communes) qui s’étend dans le nord de la Côte-d’Or et la moitié ouest de la Haute-Marne, est boisée, à 89% de feuillus, principalement des hêtres et pour 65%, ce sont des forêts publiques.

Ce n’est pas parce que l’espace est protégé qu’il est mis sous cloche !

Les porteurs du projet attelés à la tâche depuis 10 ans au sein d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) chargé de consulter tous les acteurs économiques – François Fillon, alors Premier ministre avait officialisé en 2009 le choix des forêts de Bourgogne et Champagne –, défendent haut et fort cette vision de la réglementation d’un parc national, transcrite dans une charte écrite pour une durée de quinze ans.

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La tufière de Rolampont (Haute-Marne) est sans doute la plus spectaculaire des formations de tuf – une roche calcaire poreuse et légère – présentes dans le Parc national de Forêts. Le site est aménagé pour les visites. © Franck Fouquet

Ils font au contraire le pari d’en faire un outil pour redynamiser un territoire rural. La population ne cesse de s’éroder. Les principales filières économiques sont en déclin, principalement l’industrie (17,3% d’emplois perdus de 2008 à 2016 dans l’ouest Haute-Marne), mais aussi les filières traditionnelles du territoire : l’agriculture et la filière bois.
Le territoire sud Haute-Marne (Chaumont-Nogent) est, pour sa part, n territoire industriel très dense et très actif avec un faible niveau de chômage.

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Le jeudi 31 octobre 2019 à l’abbaye d’Auberive pour "traces ecrites" avec Herve Parmentier (à gauche sur la photo), Jean-Claude Volot et Christianne Perruchot (à droite sur la photo) (photo : Alexia Volot)

« Les scénarios avec l’effet parc national que nous avons étudié en nous appuyant sur les prospectives de l’Insee sont tous positifs, même les plus pessimistes », expose Jean-Claude Volot, chef d’entreprise, propriétaire de l’Abbaye d’Auberive (Haute-Marne) et membre actif du Groupement d’Intérêt Public que dirige Hervé Parmentier. « Un parc national est une merveilleuse machine à connaissance avec le travail scientifique qui sera réalisé et son partage pourra susciter la création de nouveaux métiers y compris dans des domaines innovants, comme la chimie verte  », renchérit ce dernier qui passera la main à un autre directeur, une fois le parc mis en place.

Le coup de projecteur sur ce territoire peu connu aura un impact positif sur la population, croient les protagonistes du projet, en attirant des résidents secondaires, des séniors en quête de nature et de foncier bon marché, ainsi que « des gens qui ont envie de sortir de la ville ou d’effectuer un retour à la ruralité grâce à sa localisation favorable, proche de la région parisienne. »

Une perspective de près de 6.000 emplois

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La forêt d’Arc-en-Barrois, au nord-ouest de Langres, abritera la réserve intégrale : plus de coupe de bois, elle est laissée en libre évolution. © Eric Giradot

La prospective économique à 15 ans débouche sur des chiffres impressionnants : la création de près de 6.000 emplois, presque l’équivalent de l’emploi sur la communauté de communes du Châtillonnais en 2013, et un flux financier de 457 millions d’€. Le parc lui-même, avec son budget annuel de fonctionnement de 3 millions d’€ génèrera une trentaine d’emplois – en majorité des transferts d’autres parcs nationaux – et à terme 45.

Le tourisme avec les 200.000 visiteurs attendus les premières années (400 à 600.000 à terme) se présente comme le premier secteur gagnant (commerces, hébergements, restauration, activités de pleine nature). Le scénario cite un triplement de la durée de remplissage des gîtes (10 semaines par an actuellement) et un chiffre d’affaires de 36 millions d’€ par an, selon l’hypothèse « basse » de 200.000 visiteurs avec un panier moyen de 90 € sur deux jours en moyenne.

«  Le parc aura un pouvoir d’attractivité pour un public attiré par la biodiversité, on devient une destination et à charge des acteurs locaux de se prendre en main ; nous avons d’ailleurs commencé un travail collectif avec une petite dizaine de prestataires », racontent Annette et Emmanuel Geoffroy, les exploitants du Moulin de la Fleuristerie à Orges, un lieu étonnant qui combine un atelier de création de fleurs artificielles dans son jus du 19ème siècle, avec chambres d’hôte et salle de réception.

Le territoire ne part pas de rien. Le Comité départemental de tourisme de la Haute-Marne capitalise déjà sur la forêt, comme l’évoque sa marque «  Respire et Inspire  », avec plus de 2.000 km de sentiers de randonnée dont la Via Francigena qui fait maintenant concurrence à l’un Chemins de Compostelle, confirment Dany et Dominique Begny, propriétaires des chambres d’hôtes La Cressonnière à Leffonds.

Le Comité Régional de Tourisme (CRT) de Bourgogne-Franche-Comté entend rebondir sur la création du parc, lui qui a fait du développement durable l’un de ses axes de promotion pour 2020. « Mécaniquement, un parc national draine des visiteurs, et donne l’occasion de passer d’un tourisme itinérant à un tourisme de séjour ; c’est pourquoi le CRT va accompagner les opérateurs dans la création de nouveaux produits ou le repositionnement de leur offre », explique Sophie Ollier-Daumas, secrétaire générale. Parmi cette offre supplémentaire à créer, le parc d’hébergement qui devra s’étoffer, les 1.076 lits semblant insuffisants.

Trois niveaux de protection de la biodiversité

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Le périmètre du Parc national : la réserve intégrale en violet foncé, la zone protégée « coeur » en violet clair, les limites du parc en noir. © GIP Parc national de Forêts, assemblée générale du 20 juin 2019.

Un parc national, c’est d’abord un acte de préservation du patrimoine naturel. Trois réglements divisent le territoire en trois zones.

La réserve forestière intégrale, 3.100 hectares, située dans la forêt domaniale d’Arc-Châteauvillain, exploitée par l’Office National des Forêts. C’est le pilier du parc national. Dès sa création, plus de vente de coupes ! Cette forêt est laissée à l’état sauvage – les bois morts hébergeant une grande biodiversité. Une régulation cynégétique est autorisée pour éviter qu’elle ne devienne le refuge d’un trop grand nombre d’animaux qui, faute de prédateurs, pourrait avoir l’effet inverse : détruire des milieux naturels.

Cette réserve que l’on peut comparer à la forêt Bialowieza en Pologne, sera le refuge des scientifiques qui observeront sur le long terme le comportement d’une forêt laissée en libre évolution. Le public sera accueilli en périphérie de la réserve.
Un petit bout forêt, en Haute-Marne, n’est déjà plus exploitée depuis 40 ans, le bois des Roncés, en forêt domaniale d’Auberive, plus au sud.

Le second niveau de protection est le « coeur » du parc national avec 56.614 hectares, essentiellement forestiers, répartis sur les départements de la Côte-d’Or et, pour la plus grosse part, de Haute-Marne (60 communes) qui correspondent aux principaux massifs (Forêt de Châtillon, de la Chaume, d’Arc-Carrefour, d’Arc-Châteauvillain, d’Auberive). Elles seront moins exploitées, afin de créer une trame d’îlots de vieux bois. Des arbres isolés seront identifiés pour rester sur pied jusqu’à leur disparition naturelle et un diamètre minimal sera défini avant abattage. Le bois mort sera laissé au sol.

Quant aux autres paysages caractéristiques des lieux, comme les marais tufeux, ils seront restaurés si besoin et préservés de tout drainage. Côté public, la circulation motorisée sera réglementée dans certains lieux. Les itinéraires de visites délimités et des lieux à vocation pédagogiques, aménagés.

Le troisième niveau est l’aire optimale d’adhésion, une surface de 184.475 hectares définie par décret, délimitée par des « portes » : Châtillon-sur-Seine à l’ouest, Salives au sud, Langres à l’est, Châteauvillain au nord. Les communes pourront choisir d’adhérer à la charte du parc ou non avec trois engagements minimaux. Le règlement du parc s’impose au plan local d’urbanisme (PLU). La circulation motorisée dans les espaces naturels est réglementée ainsi que la publicité par affichage.
Les communes conservent leur autorité d’aménageur dans la limite d’un contrôle de l’impact des projets sur l’environnement et le paysage. Cela n’exclut pas l’implantation d’une zone d’activités, en revanche l’installation d’un parc éolien a moins de chance d’aboutir.

En dehors du tourisme, il reste des détracteurs et des sceptiques, malgré dix années de débats et consultations pour expliquer aux maires et acteurs économiques ce qui changera et ce qui ne changera pas. «  Protéger, c’est préserver le fruit de l’économie, pas s’y opposer », répète le directeur du GIP. Pendant l’enquête publique, en 2018, plusieurs voix représentatives de filières économiques se sont élevées contre un règlement qui pénaliserait l’activité économique et ils l’ont écrit noir sur blanc. L’impossibilité d’ouvrir de nouvelles carrières de pierres (20 entreprises, 150 emplois dans la pierre de Bourgogne en Côte-d’Or), une protection de la biodiversité qui prime sur les projets économiques selon le conseil de développement du Pays de Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or), trop de d’entraves selon les représentants des artisans, en dépit d’un avis favorable de la Chambre de Métiers de Haute-Marne contrairement à son homologue de Côte-d’Or, pas de perspective économique suffisante pour la CCI de Côte-d’Or...

À l’opposé, certaines associations de protection de la nature, notamment les conservatoires d’espaces naturels de Bourgogne et de Champagne Ardenne estiment que la charte n’est pas assez ambitieuse.

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Jean-Claude Volot, chef d’entreprise, propriétaire de l’Abbaye d’Auberive (Haute-Marne) et membre actif du Groupement d’Intérêt Public

Des start-up à l’abbaye.

Le développement de la connaissance de la forêt pourrait susciter des vocations de start-up dans la chimie verte. C’est le pari des acteurs du parc et Jean-Claude Volot (photo ci-dessus), propriétaire de l’abbaye cistercienne d’Auberive, monument historique qu’il restaure depuis 15 ans et enrichit de collections d’art contemporain, compte bien y prendre part. Il les verrait bien s’installer dans un étage de l’édifice fondé par Saint-Bernard et quelques moines de l’abbaye voisine de Clairvaux, tour à tour filature, prison pour femmes puis pour enfants, enfin colonie de vacances de l’industriel Solvay. L’abbaye est ouverte à la visite quasiment toute l’année.

Appels à projets pour mobiliser des aides publiques

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Hébergements insolites en forêt d’Auberive. © Marie Quiquemelle

Dans sa feuille de route, le GIP du parc national compte activer une politique publique sur les filières traditionnelles de la région. Pour l’illustrer, Hervé Parmentier cite l’appel à projets lancé en juin 2018 qui a suscité 80 réponses, parmi lesquelles 10 projets ont été sélectionnés, – « et pas que dans le tourisme », précise t-il – et seront accompagnées en terme d’ingénierie. À priori, la création d’un parc national ne s’accompagne pas d’aides spécifiques. « Notre mission est de mobiliser les aides existantes qui ne sont pas utilisées et de parvenir à flécher sur le territoire celles des deux régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est, ainsi que celles des agences de l’eau. »

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Avec Adeline Lenoir, l’hébergement insolite a de beaux jours devant lui en Sud-Haute-Marne en juin 2019

L’accompagnement économique le plus volontariste concerne l’agriculture. La feuille de route prévoit une conversion ambitieuse des cultures des céréales dans le bio. De 4% de surface en agriculture biologique, l’objectif est d’en convertir 20% à l’échéance de 15 ans. Ce qui représente une valeur ajoutée nette en progression de 12%, car la culture des céréales n’a pas de rendement satisfaisant en raison d’un sol peu fertile, selon le GIP. Peu développés faute de bassin de consommation local suffisant, les circuits courts seront également encouragés.

Quelques trésors du parc


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La cigogne noire, choisie comme emblême du Parc. Elle avait disparu au 19ème siècle. Elle compte aujourd’hui 5 à 6 couples sur le territoire du Parc, soit plus de 20 % de la population française. © Daniel Belle

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Le territoire du Parc compte un grand nombre d’ongulés (cerf, sanglier, chevreuil), fruit d’une très ancienne gestion forestière liée à la chasse, mais aussi une importante population de chats forestiers. © David Meier

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Parmi les plantes remarquables, la Nivéole de printemps, le Lis martagon et, en photo, le spectaculaire Sabot de Vénus. © Marie Quiquemelle

Soutenir et développer la filière bois

Première concernée par les règlements de gestion de la forêt (interdiction des coupes rases de plus 4 ha, plantations selon les essences soumis à règlementation, pas de prélèvement dans la réserve intégrale), la filière bois (70 entreprises, 400 salariés) va se voir amputer de 8 à 10% de la récolte (350.000 m3 par an aujourd’hui) dans les forêts situées en zone de coeur de Parc. «  Il manquera à la filière 10.000 m3 par an de bois d’oeuvre », regrette Fibois, l’interprofession de la filière.

Selon la position des opérateurs sur l’échelle d’exploitation de la forêt (des gestionnaires forestiers à la seconde transformation en passant par les scieries et la fabrication de charbon de bois), l’acceptation des règles du parc national diffère. La question de l’approvisionnement se fait plus aigu pour les scieurs, les fabricants de merrains pour la fabrication des tonneaux ou l’usine de déroulage de hêtre de Brugère à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or).

Les exploitants forestiers sont plus sereins, affirme Olivier Landel, président du syndicat des forestiers privés Fransylva. « C’est une bonne chose d’un point de vue économique et touristique, explique t-il, la forêt privée [ 4.000 hectares, ndlr] est sous exploitée voire mal gérée ; nous aurons sous la main des ingénieurs forestiers qui, de surcroît avec le changement climatique, apporteront des conseils précieux notamment sur les espèces à planter pour l’avenir. »

Quant aux chasseurs, peu de changement pour eux, à part quelques règles de bienséance (information sur le terrain des chasses en cours) ; les chasses à courre seront même maintenues… Restent maintenant à convaincre les 130 communes à signer la charte. Leur nombre sera gage ou non de réussite.

Animal’Explora

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Le Conseil départemental de la Haute-Marne soutien un projet baptisé Animal’Explora, à Châteauvillain. © Inca Architectes

Le Conseil départemental de la Haute-Marne réveille un projet de plus de 20 ans, un ambitieux parc d’observation avec une volière de 4.000 m2 et une résidence de tourisme de 800 places, baptisé Animal’Explora, à Châteauvillain. L’investissement s’élève à 58 millions d’€ et devrait être réalisé pour le printemps 2023. Le système de déplacement des visiteurs est directement inspiré du film Jurassic Parc. Un appel d’offre pour recruter un assistant à maîtrise d’ouvrage vient d’être clos.

Biotopes conditionne les céréales de quatre agriculteurs

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Guillaume Hofer, l’exploitant de Biotopes, dans son bâtiment en construction. © Traces Écrites

Quatre cultivateurs, Guillaume Cathenat, Johann Hofer, David Soenen et Alexandre Dormoy se sont regroupés pour créer Biotopes, une unité de tri et d’ensachage de céréales bio (lentilles, graines de lin, de quinoa, épeautre…). La construction des bâtiments d’une capacité de stockage de 1.000 tonnes est en cours à Auberive (Haute-Marne) pour une mise en service au printemps 2020.
Dans un premier temps, la production est destinée au marché de gros pour l’industrie. « L’essentiel des productions agricoles est aujourd’hui transporté hors du territoire du parc pour y être valorisé  », explique Guillaume Hofer, l’exploitant. « Nous voulons à terme vendre directement au consommateur avec un magasin sur place. » L’investissement s’élève à 3 millions d’€.

Saveurs de Mets

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Sur la même zone d’activité d’Auberive (Haute-Marne), Saveurs de Mets fait des huiles artisanales à base de diverses céréales et plantes. © Traces Écrites

Avec ces mêmes productions, la PME voisine, Saveurs de Mets que préside Jules Aubert, un Vosgien, fait de l’huile artisanale, pour l’heure, avec la restauration comme débouché.

Publié par Christiane Perruchot le 06 novembre 2019 sur https://www.tracesecritesnews.fr


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photo : Françoise Jacquemard-Baur

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Entrez dans le monde merveilleux du parc national de forêt de Bourgogne Champagne

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Le 11ème Parc National a été créé par Décret n° 2019-1132 du 6 novembre 2019 publié au journal officiel le 7 novembre 2019. https://www.haute-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Parc-National/Le-11eme-Parc-national-est-ne/Le-11eme-Parc-national-est-ne

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Le 11ème Parc National a été créé par Décret n° 2019-1132 du 6 novembre 2019 publié au journal officiel le 7 novembre 2019. https://www.haute-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Parc-National/Le-11eme-Parc-national-est-ne/Le-11eme-Parc-national-est-ne


La carte des parcs nationaux et des parcs naturels régionaux en 2019

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La carte des parcs nationaux et des parcs naturels régionaux en 2019

Pour aller plus loin

 Le site du Parc : http://www.forets-champagne-bourgogne.fr/fr

 Le décret n° 2019-1132 du 6 novembre 2019 créant le Parc national de forêts : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2019/11/6/TREL1918199D/jo/texte
 Le décret publié au JO du 6 novembre 2019 : https://www.legifrance.gouv.fr

 http://geoconfluences.ens-lyon.fr


Pour en savoir plus :

 François Fillon annonce la création du 11e Parc national français à Leuglay le 27 juillet 2009
 Entre Champagne et Bourgogne, le premier parc national dédié à la forêt
 CinéTech N°26 : Le trésor que cachait la forêt
 CinéTech N°26 : Des soirées CinéTech qui passionnent toujours autant
 « Le XXIe siècle sera l’ère de la bioéconomie et du bois » déclare Timothée Boitouzet le 22 juin 2018.
 Parc national : 241 000 hectares de forêt entre la Champagne et la Bourgogne
 « Auberive , lieu incontournable du parc »
 Yvon Le Hénaff veut faire fructifier le pôle IAR en Europe
 Cinétech n°37 : « Parcs nationaux – Quand la nature fait recette » le mercredi 17 avril 2019 à 19h à Nogent (52)
 Le Cinétech n°37 se penche sur le futur Parc National.
 L’hébergement insolite a de beaux jours devant lui en Sud-Haute-Marne en juin 2019
 L’AG du GIP du futur Parc National des forêts de Champagne et Bourgogne le Mercredi 10 juillet 2019
 Salle comble pour la dernière AG du GIP parc National des forêts Bourgogne Champagne le 26 septembre 2019 à Châteauvillain.
 À la veille de la naissance du Parc national le 26 septembre 2019
 Un Parc national et des réjouissances lors de l’AG du 26 septembre 2019
 Création d’un 11e parc national dédié à la forêt en Bourgogne Champagne le 07 novembre 2019
 Un onzième parc national dans les forêts de feuillus de Champagne et Bourgogne
 Côte-d’Or et Haute-Marne : les retombées économiques attendues du Parc national de Forêts, le 07 novembre 2019
 Découverte du 11e Parc National dans les forêts de Champagne et Bourgogne
 « Un vrai coup de foudre et un vrai pincement » pour Herve Parmentier, directeur du GIP le 07 novembre 2019
 Kalina RASKIN : « Le vivant pour modèle, l’ècologie pour moteur »…le 4 Nov 2020
 Conférence-débat : Forêt et changement climatique le Jeudi 13 octobre 2022