After Work « Territoires d’Industrie pour le bassin d’emploi de Chaumont/Nogent et Langres » le 09 septembre 2019 à Langres. Valider les projets et finaliser les fiches action pour les industries du Sud-Champagne.

, par Christophe Juppin

L’agglomération de Chaumont/Nogent, l’agglomération Langres et le cluster Nogentech vous invitent à un After Work le lundi 09 septembre 2019 de 18h à 20h chez STEF Transport, avenue de la Collinière à Langres (entrée nord de Langres, facile d’accès pour les chaumontais), sur le thème de « Territoires d’Industrie pour le bassin d’emploi de Chaumont/Nogent et Langres ».

Cette action est à destination des industriels

Cette action est à destination des industriels des territoires industriels, au service de la croissance de la production industrielle française. L’objectif est de replacer l’innovation et l’industrie au coeur du projet européen et, également, de rendre ces territoires industriels plus attractifs.

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Delphine Descorne-Jeanny a introduit l’After Work “Territoires d’Industrie” avec Dominique Thiebaud et Marc Nicolas pour le sud Haute-Marne. (photo : Dominique PIOT)

Objectif de la réunion : L’enjeu, c’est la reconquête des territoires d’industrie.

  Présenter les fiches action
  Identifier les oublis (ajouts de fiches si nécessaire ou complément)
  vérifier les besoins avec les entreprises industrielles

Le cluster Nogentech a adressé les propositions de son conseil le 18/02/2019 à Jean ROTTNER, président de la Région Grand Est. A la suite, nous avons sollicité la région qui nous a répondu favorablement pour une réunion qui a eu lieu le 02/04/2019.


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02/04/2019 rencontre du cluster @CNogentech avec @regiongrandest pour travailler sur le dossier #TerritoiredIndustrie, une action co-piloté par l’Etat et la région avec Agglo #Chaumont pour renforcer l’industrialisation de notre territoire #SudChampagne. #apprentissage #PECM

Deux mois après cette réunion, l’agglomération de Chaumont/Nogent et l’agglomération Langres ont souhaité une nouvelle réunion le 29/05/2019 pour s’associer à la démarche du cluster Nogentech. A cette ocasion il a été décidé d’organiser à Nogent un After Work « Territoires d’Industrie pour le bassin d’emploi de Chaumont/Nogent et Langres » le 15 juillet 2019.

L’agglomération de Chaumont/Nogent, l’agglomération Langres et le cluster Nogentech vous invitent à un second After Work le lundi 09 septembre 2019 de 18h à 20h chez STEF Transport, avenue de la Collinière à Langres (entrée nord de Langres, facile d’accès pour les chaumontais) pour finaliser les fiches action.

18 heures : introduction et rappel de la démarche

 Accueil par l’hôte : Arnaud GAUTHIER STEF TFE
 Introduction : Christine GUILLEMY (agglomération de Chaumont) et Delphine DESCORNE-JEANNY (NOGENTECH)
 Présentation du dispositif : Jean-Joseph PHILIPPON

 Présentation des fiches actions
18H20 à 20 heures : restitution des fiches rédigées aux entreprises participantes à l’Afterwork du 15/07/19 mais aussi à tous nos contacts industriels.

thème fiche présentateur
Attirer F2.0 marketing territorial et prospection
Attirer F2.1 renforcer l’offre foncière et immobilière d’activités
Attirer F2.2 prospection d’entreprises
Attirer F13 French tech tour
Attirer F10 accueil des actifs
Attirer F3 mobilité Jean-François
Attirer F1 services aux entreprises et aux salariés en zone d’activité
Recruter F8 attractivité des métiers de l’industrie
Recruter F9 offre de formation maintenance industrielle
Recruter F12 plate-forme RH partagée
Innover F11 sous-traitance automobile, adaptation aux automobiles de demain
Innover F6 plateforme d’usinage électromécanique de précision
Simplifier F4 faciliter l’instruction des ICPE
Simplifier F5 dérogation temporaire inconstructibilité ZAE autoroute Semoutiers
Simplifier F7 marquage CE dans le secteur médical

Clôture Marie-José RUEL Présidente du Grand Langres avec annonce des prochaines échéances

Redonner du souffle à l’industrie française, telle est l’ambition du programme "Territoires d’industrie". Lancé en novembre 2018, ce programme prometteur bénéficie de plus d’1 milliard d’euros de financements !



Mais en quoi consiste-t-il exactement ?

En voici les principaux messages.

Le contexte et l’ambition de Territoires d’industrie

La France a subit depuis 1975 une rapide désindustrialisation. En termes de destruction d’emplois, cette désindustrialisation a été aussi violente que la mécanisation de l’agriculture entre 1950 et le milieu des années 60. C’est d’ailleurs à ce moment qu’a été mise en place la Politique agricole commune – la PAC – pour permettre « l’accès abordable aux denrées agricoles pour les citoyens et un salaire juste pour les agriculteurs ». Sorte de tampon économique et social à la transformation de ce secteur. Rien de tel pour l’industrie qui subit pourtant une transformation de la même ampleur !

La mécanisation de l’agriculture a conduit à l’exode rural. La désindustrialisation conduit à un impact territorial de même ampleur, même s’il reste encore masqué par notre système de protection sociale qui a partiellement compensé et temporisé les effets de cette désindustrialisation. Du moins jusqu’à récemment…

L’ampleur de la désindustrialisation de la France est un choix, et non une fatalité. Tous les pays de l’Europe de l’Ouest ont connu une vague de désindustrialisation à partir de 1975. Certains ont pris ensuite conscience de ses conséquences et aussi des opportunités qu’offrait la mondialisation pour faire de l’industrie le moteur de leur économie, notamment à partir de la fin des années 90 en Allemagne.

Mais en France, le désintérêt pour l’industrie est devenu très profond. L’observation des procédures administratives applicables au secteur met en lumière, par exemple, des comportements incompréhensibles, voire des réglementations aberrantes. Ces aberrations n’ont été rendues possibles que par un désintérêt collectif pour ce secteur. « L’industrie c’est fini ! », pensait-on.

Ce désintérêt a fini par générer une réelle méconnaissance de l’industrie. Il est par exemple commun d’entendre que l’automobile pèse 25% de l’industrie, alors qu’en réalité ce n’est « que » 9%. La cartographie des bassins industriels qui se sont très largement déplacés vers l’Ouest de la France n’est pas mieux connue. Pas plus que la réalité des métiers industriels devenus des métiers de technologies !

De fait, l’histoire de notre désindustrialisation n’est pas racontée, ni partagée. Nous ne disposons pas d’un narratif collectif, pourtant indispensable pour reconduire un destin industriel à notre pays.

Globalement entre 1975 et 1990, la pensée dominante et consensuelle a été celle d’une société ayant définitivement basculée dans le post-industriel. Que ce soit à Bercy ou à l’Aménagement du territoire (notamment la DATAR), on pensait reconversion d’un secteur économique en déclin irrémédiable.

A partir des années 90, le choc sur les territoires devient si violent (disparition déjà de 500.000 emplois en 15 ans), les politiques en charge de leur développement s’en inquiètent. On voit émerger la politique des « Clusters » pour tenter de revitaliser leur dynamique économique endogène. Du côté de la politique macroéconomique, l’orientation reste, elle, fermement ancrée dans la mondialisation, la tertiarisation et la métropolisation de notre économie. Cette dualité de pensées s’est particulièrement illustrée, dans la décennie 2000-2010 par le feuilleton des Pôles de compétitivité. Ils devaient être une quinzaine en appui aux filières et aux grands groupes mondiaux qui les pilotent… ils ont fini à près de 70 avec une majorité de feuilles de route centrées sur le développement économique endogène.

Depuis les années 2010, une forme de politique industrielle s’est recomposée. Elle a commencé par les Etats généraux de l’industrie en 2009 et la mise en place de la Conférence nationale de l’industrie, suivie par la Conseil national de l’industrie et ses filières. Il est historique en France de penser « filières » pilotées par des grands groupes, lorsqu’on pense à l’industrie. C’est notre « génétique » héréditaire des grands plans pompidoliens. Ils restent la référence collective en la matière, à défaut d’une réelle réflexion collective et renouvelée sur le sujet.

Pourtant le monde a changé depuis les années 70 ! Les chaines de valeur se sont fragmentées sous l’effet de la mondialisation, les technologies ont réduit les distances, la décentralisation est passée par là, les écosystèmes sont devenus un facteur de succès, l’intelligence économique – joli euphémisme pour dire la prédation d’innovations – est devenu un fléau, l’innovation est le premier moteur de la création de richesses… Autant de sujets autour desquels, petit à petit, briques après briques, s’est constituée une sorte de politique industrielle. « Une sorte de »… parce que, si nous en disposons des éléments, nous ne nous sommes toujours pas dotés d’un objectif collectif pour ce secteur. Dans les années 60-70, l’industrie était le moteur de la modernisation du pays et de son indépendance technologique. C’était clair ! A partir de la fin des années 90, en Allemagne, l’industrie devient le moteur de l’économie par les exports, en profitant de l’ouverture de la mondialisation et d’un positionnement haut de gamme le « Made in Germany ». C’est clair aussi !

Mais l’industrie en France en 2020, ça sert à quoi ?

On sent que c’est indispensable, pour la balance du commerce extérieur, pour lutter contre la fracture territoriale, pour l’équilibre des métiers (l’industrie c’est beaucoup de métiers intermédiaires, les services c’est des métiers très qualifiés et énormément de métiers à faible qualification), pour la souveraineté technologique, etc… C’est finalement un halo de réponses et non pas une direction claire qui permettrait de prendre des arbitrages difficiles : par exemple faut-il réduire les impôts de production qui pénalisent l’industrie, mais qui sont en même temps la principale source de fiscalité locale, celle qui donne leur autonomie financière aux territoires…

Depuis 2010, le sujet de la montée en gamme est devenu central. L’outil industriel français serait positionné en milieu de gamme, pas assez qualitatif pour financer notre système social, pas assez compétitif pour lutter contre les pays low-cost. Une position intenable.

La montée en gamme prendra du temps. C’est l’enseignement que nous pouvons tirer 7 ans après le rapport Gallois (2012). Encore une dizaine d’années, sans doute bien plus.

Pendant ce temps – et la situation sociale du pays nous l’a rappelé vivement au semestre dernier – la désindustrialisation touche des territoires et des populations qui se sentent les oubliés, les exclus de l’évolution économique, de la mondialisation, de la financiarisation, voire de la numérisation… Une colère s’est exprimée, elle s’est apaisée, elle n’a pas disparu.

Comment remettre du sens, de l’activité dans ces territoires, auprès de ces populations ? L’industrie serait un outil fantastique pour cela. De fait, iI n’y a pas vraiment d’alternatives. Seuls quelques territoires accueillent une station de ski ou balnéaire et peuvent en vivre. Seuls quelques territoires peuvent se spécialiser dans la résidence de retraités, français ou étrangers, à haut pouvoir d’achat. Seuls quelques territoires ont une vocation totalement agricole, secteur qui d’ailleurs et pour mémoire, occupe moins de 3% de la population active. Entre un tiers et la moitié des territoires français n’ont d’autre choix que l’industrie pour créer de la valeur.

Mais peuvent-ils attendre encore une décennie, voire deux, le temps de la montée en gamme de notre outil industriel ? Combien de pics de colère, le pacte social et territorial qui est le nôtre peut-il subir ?

La chance, l’opportunité dont nous disposons, est qu’il ne faut pas seulement moderniser notre outil productif, ce qui coute cher et prendra du temps, il faut aussi le réinventer. La digitalisation de l’industrie qui arrive des années après celle des télécoms et d’autres pans entiers des industries services, est un tsunami qui nous oblige à réinventer le modèle…

Demain l’industrie sera sans doute 50% de produits - 50% de services autour de ces produits. C’est l’affirmation de dirigeants de l’automobile. Ce 50-50 pourrait être un modèle pour les autres secteurs. Nous assistons à une éclosion massive de nouveaux couples produits-services. Demain, très bientôt, ces nouveaux produits-services (ceux qui perceront car il y aura une sévère sélection « darwinienne ») bouleverseront les chaines de valeur. Ils ont la capacité de modifier la géographie mondiale de la production. L’échelle de temps est de quelques années. Moins que la montée en gamme de notre outil productif… c’est une opportunité inespérée.

Comment faire pour s’en saisir ? Quel chemin prendre pour que cette opportunité consolide notre pacte social, plutôt qu’il ne poursuive sa désagrégation ? Les téléphones portables sont fabriqués dans des pays low-cost et les applications qui nous en rendent tellement dépendants, sont développées dans la Silicon Valley ou au mieux dans nos métropoles. Si c’est cela le modèle industriel de demain, de la voiture électrique à l’électroménager… la partie sera compliquée.

Comment faire en sorte que nos territoires, là où naturellement sont allées nos usines, s’emparent de cette révolution, qui est digitale comme illustrée ci-dessus, mais aussi environnementale ?

C’est l’ambition de Territoires d’industrie.

Principes d’action de Territoires d’industrie.

L’initiative a été lancée par le Premier Ministre, dans un discours le 22 novembre 2018, il en a posé les principes fondamentaux.2018

Elle a commencé par une labellisation de territoires propices au développement ou au redéveloppement de l’industrie. Ces territoire se sont dotés de pilotes, un binôme élu et industriel pour affirmer qu’il s’agissait à la fois du développement d’un territoire, mais aussi d’un secteur économique. Charge à eux d’animer les forces de vive de leur territoire pour faire émerger des projets accompagnant leur réindustrialisation. Les Régions en valident la cohérence avec les schémas de développement. L’Etat et les Opérateurs nationaux – à côté des collectivités locales – s’investissent pour en faire le bouclage financier.

La démarche est ascendante. L’Etat se refuse de juger de la pertinence des projets. Le mode opératoire est de faire confiance aux territoires, ils se connaissent eux-mêmes mieux que quiconque, ce dont ils ont besoin, ce dont ils ont envie… Aller vite en mode projet  : pour faire la preuve par l’exemple et éviter les débats rhétoriques de compétences ! Territoires d’industrie est une initiative lancée par le Chef du Gouvernement, sur une compétence régionale et dans laquelle on demande aux territoires de prendre la main ! Une série de chausse-trappes administrativo-politiques que seule la preuve par l’exemple peut déjouer ou dépasser. Etre concret ! Des projets, des projets concrets. Enfin dans ce contexte de multicouches administratives, on ne peut rien imposer. La seule manière de mobiliser, de progresser collectivement, c’est l’émulation. Donner envie par l’exemple !

Pour conclure, il est territoires qui sont des « terres brulées » de la désindustrialisons. Chaque euro public disponible est destiné au social, aux mesures de compensation, encore et toujours. Certains de ces territoires ont des envies de ré-industrie, mais ils n’ont plus les moyens de leur envie. Ceux-ci, doivent être aidés car fragilisés.

Voici les cinq principes d’action de cette initiative.

Un planning et des moyens

Son calendrier s’est déroulé en trois étapes, l’une pilote pour faire la démonstration que « ça marche », la seconde de décentralisation pour laisser la main aux Régions dont c’est la compétence par la loi, une troisième actuelle le déploiement.

Un premier bilan sera tiré à la fin de l’année 2019. On peut espérer qu’une centaine sur les 140 Territoires labellisés auront formalisé leur projet industriel, leur stratégie et leur plan d’actions local de développement économique par l’industrie. La question se posera pour ceux qui ont reçu le label, mais n’ont pas été plus loin dans la démarche…

Des moyens mobilisés pour les projets qui remontent des territoires… Pendant ces six derniers mois, nous avons vu poindre la conviction que finalement, la question de moyens ou d’argent n’est pas la limite, le goulot d’étranglement. Les dispositifs financiers existent, ils ne sont pas parfaits, ils peuvent être améliorés. Mais la question première est celle de l’accès à ces moyens. Nombre de territoires ne connaissent pas les dispositifs nationaux dont ils sont pourtant les bénéficiaires. Parfois ces dispositifs supposent une ingénierie sophistiquée dont ces territoires ne disposent pas…

Une autre conviction : ces dynamiques ne se conforment pas aux statistiques socio-économiques. Dit autrement, le premier facteur de dynamique d’un territoire n’est pas sa population, son niveau de formation, la présence ou la proximité de grandes infrastructures, le taux d’emploi industriel. Ces facteurs jouent, indéniablement. Mais en facteur second. Le premier facteur de la dynamique d’un territoire c’est sa gouvernance, des femmes des hommes qui parviennent, par une forme particulière de leadership, à emmener les forces vives de leur territoire. Ils sont souvent des élus, parfois des chefs d’entreprise. Ce sont eux qui d’abord font la différence.

Un premier bilan intermédiaire

Une trentaine de territoires ont défini leur gouvernance et validé leur plan d’actions. Presque 400 actions ou projets sont ainsi remontés des territoires. Les dominantes sont connues.

Attirer. Attirer les entreprises, mais surtout attirer les talents vers l’industrie qui est en crise profonde de recrutement. Attirer aussi de jeunes cadres dans les territoires qui accueillent les industries. Leurs compétences sont indispensables pour la transformation de notre outil industriel et les territoires, les villes moyennes de la moyenne Préfecture à la Sous-préfecture et leurs alentours, n’ont pas été la priorité de notre aménagement les dernières décennies.

Former aux métiers de l’industrie. Pour le dire clairement, nous sommes passés très rapidement d’une crise du carnet de commande à une crise aigüe du recrutement. Les compétences n’existent pas ou plus sur le marché du travail. L’appareil de formation semble enraillé. Les chefs d’entreprises savent désormais qu’il leur faudra recruter sur les savoir-être pour former aux savoir-faire. D’une part, il y a un chemin à parcourir de leur part pour formuler ces attentes auprès d’une génération qui n’a plus les mêmes codes de communication. D’autre part, l’usine va devoir devenir rapidement un lieu de formation et d’apprentissage.

Simplifier Avec une forme d’autocensure : Tout le monde veut simplifier, mais lorsqu’on demande quoi et comment… la réponse se fait plus éparse. En fait, il semblerait qu’avant tout il y ait un sujet de relations et de communication entre les administrations et les porteurs de projets industriels. Fin septembre nous ferons un point plus complet. Nous ne sommes pas certain que Territoires d’industrie dispose des outils pour répondre à ces attentes très vives. Il faudra sans doute une seconde phase, une relance du sujet.

Innover. Naturellement le bloc des projets sur l’innovation, digitale et environnementale, est dominant. Quatre projets sur dix ! Ce sont ces projets qui permettront à ces territoires de saisir cette chance d’être le lieu des productions des objets industriels de demain et celui du développement des services qui les compléteront. La proximité entre la production de l’objet et le développement des services est un atout fondamental – très sous-estimé dans nos analyses – dont les territoires doivent s’emparer… en résolvant leur question d’attractivité qui est essentielle !

Installer. Un sujet inattendu qui a émergé… celui du foncier. La désindustrialisation a créé plus de 2000 friches, leur réhabilitation est longue et couteuse. Pour autant artificialiser de nouvelles surfaces n’est pas une tendance sociétale, bien au contraire !, même si cela coute moins cher. Entre les deux, les porteurs de projets industriels ne savent plus où les installer. Un comble ? Une réalité !

Une dynamique est lancée

Territoire d’industrie a mis en évidence cette envie d’industrie des territoires pour retrouver une autonomie de création de valeur, de richesses et d’emplois. La proposition d’une péréquation par laquelle la richesse créée dans les métropoles – les gagnantes de la mondialisation des dernières décennies – serait redistribuée dans les territoires, ne fait plus recette. Chacun veut désormais s’assurer de disposer de ses propres moyens de créer de la valeur et des emplois.

Une vingtaine de Protocoles ont été signés. Une dizaine d’autres sont près. Ils proposent plus de 400 actions. 150 ont déjà fait l’objet d’un engagement financier de l’Etat ou des Opérateurs nationaux pour une cinquantaine de millions d’euro. C’est le début et la pompe est amorcée. On peut avec confiance espérer 200 millions d’euros engagés d’ici la fin de l’année 2019 et le 1,3 milliards d’ici 3ans… et sans doute plus d’un millier de projets pour faire en sorte que nos territoires se positionnent pleinement pour saisir la révolution industrielle en route.

Olivier Lluansi
Délégué aux Territoires d’industrie auprès du Ministre économie et finances et de la Ministre cohésion des territoires


https://www.grandest.fr/blog/2018/11/30/13-zones-labellisees-territoires-industrie/


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29/05/2019 rencontre du cluster @CNogentech avec @regiongrandest @Prefet52 pour travailler sur le dossier #TerritoiredIndustrie, une action co-piloté par l’Etat et la région avec @CNogentech, Agglo #Chaumont et Grand Langres pour renforcer l’industrialisation de notre territoire

Pour en savoir plus :

 13 zones du Grand Est labellisées « Territoires d’industrie » le 22 novembre 2018
 Industrie : le gouvernement veut booster 124 territoires le 22 novembre 2018
 Jean Rottner : « Aider les entreprises à intégrer les nouvelles technologies et les nouvelles méthodes de production »
 Signature du contrat « Territoire d’Industrie Sud Alsace » le 18 mars 2019
 After Work « Territoires d’Industrie pour le bassin d’emploi de Chaumont et Langres » le 15 juillet 2019 à Nogent
 « Territoire d’industrie, une façon d’écrire l’avenir ? le 15 juillet 2019 à Nogent »
 After Work « Territoires d’Industrie pour le bassin d’emploi de Chaumont/Nogent et Langres » le 09 septembre 2019 à Langres.
 Freudenberg déjà dans la transition énergétique et écologique le 10 janvier 2020
 Acte III : « Territoires d’Industrie pour le bassin d’emploi de Chaumont/Nogent et Langres » le 09 septembre 2019 à Langres.
 Lancement de l’Assemblée Générale territoires d’industrie le 19 novembre 2019 à Mulhouse.
 Deuxième Assemblée générale des Territoires d’industrie réunie le 19 novembre 2019 à Mulhouse