Louise Michel est née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte, au sud est de la Haute-Marne.
Karl Marx ne la cite pas dans son histoire de « la guerre civile ». Pas plus que Charles Virmaître, le premier auteur à s’être penché sur la Commune de Paris. Quant au Journal officiel de la Commune, il ne l’évoque qu’une seule fois, sans la nommer : « Dans les rangs du 61e bataillon combattait une femme énergique, elle a tué plusieurs gendarmes et gardiens de la paix. »
Si aujourd’hui, en Haute-Marne, le nom de Louise Michel (1830-1905) renvoie à la Commune de Paris, la native de Vroncourt-la-Côte, à la différence de Delescluze, de Flourens, du général Cluseret ou d’Elisée Reclus, n’avait alors pas forcément frappé les chroniqueurs et historiens de cette période terrible. C’est plus tard, bien plus tard, que le nom de la « Vierge rouge » deviendra illustre.
Au moment où éclate la guerre de 70,Louise Michel a 40 ans. Elle a quitté sa Haute-Marne natale en 1856 pour exercer le métier d’enseignante dans la capitale. Militante acquise aux idées de Blanqui, elle organise, durant le siège de Paris par les Prussiens, une cantine au profit des habitants affamés.
- Au moment où éclate la guerre de 70,Louise Michel a 40 ans. Elle a quitté sa Haute-Marne natale en 1856 pour exercer le métier d’enseignante dans la capitale.
« Je ne veux pas être défendue »
Durant la Commune, son rôle est surtout celui d’une combattante. C’est ce que retient sa biographe Irma Boyer (“La Vierge rouge”) : servant au sein du 61e bataillon de la garde nationale, « au 18 mars (1871) c’est elle qui la première, à l’attaque de l’ennemi (Ndlr : les troupes du pouvoir exécutif de la République française), donne l’alarme ». Puis, du 2 avril à fin mai, 1871 « Louise Michel comme soldat a une vie de lutte ardente », se battant aux Moulineaux, au fort d’Isly, à Clamart, à Montrouge… Premier historien de référence de la Commune, Lissagaray rappellera surtout que cette « institutrice du XVIIe arrondissement » s’est battue le 23 mai 1871 à Montmartre.
S’étant constituée prisonnière pour faire libérer sa mère arrêtée, jugée comme les autres membres de la Commune, elle devait y faire cette déclaration, citée par le même Lissagaray : « Je ne veux pas me défendre, je ne veux pas être défendue. J’appartiens tout entière à la Révolution sociale et je déclare accepter la responsabilité de mes actes. ». La révolutionnaire haut-marnaise l’a également assuré devant ses juges : « Je n’aurais pas hésité à faire tirer moi-même » sur les généraux (“versaillais”). Ce sont ces propos qui frapperont les journalistes et contribueront à forger sa légende, avant d’être déportée en Nouvelle-Calédonie à l’issue d’un séjour en prison à l’abbaye d’Auberive.
L. F.
Publié le 12 février 2021 sur https://www.jhm.fr/
- Aline Fryszman @AlineFryszman · 11 mars 2021
Reçu superbe hors-série @Le1hebdo #LouiseMichel égérie de la #Commune . D’Alice Zeniter : "LM m’accompagne, en pointillé, depuis qu’à 17 ans j’ai décrété que la Commune était mon événement historique préféré.." Où il est aussi question d’hist.coloniale/déportés 1871 #khagne
- Marylène B. @MaryleneBreuil · 9 janv. 2020
Le 9/01/1905 disparaissait 1 grde figure du féminisme : Louise Michel. Ecrivain,poète,femme altruiste et déterminée,socialement en avance sur son temps. Ses cendres ne furent pas transférées au Panthéon comme celles de son ami Victor Hugo. Ça tombe bien,elle n’eut pas apprécié :)
- Filae.com - Ici commence votre histoire @filaecom · 9 janv. 2020
#CeJourLa Il y a 115 ans 9.01.1905, Louise Michel décède à #Marseille. Elle est née à Vroncourt (Haute-Marne) le 29.05.1830. Devenue institutrice, elle devient une figure majeure de la Commune de Paris et condamnée à la déportatation en Nouvelle-Calédonie. #genealogie #archives
- Mathilde Larrere @LarrereMathilde · 9 janv. 2021
1) Clémence-Louise Michel naît le 29 mai 1830 dans la Haute-Marne
Elle devient institutrice (mais refuse de prêter serment de fidélité à Napoléon III) et s’installe à Paris, ouvrant plusieurs écoles et cours du soir pour les adultes, hommes et femmes
- Patrick PIET
@TRAFICNIET
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20 mars 2018
Née le 29 mai 1830 en Haute-Marne au château de Vroncourt, Louise Michel est la fille de Marie-Anne Michel, servante, et de « père inconnu » (probablement Laurent Demahis, fils du châtelain). Elle grandit au château..
https://histoireparlesfemmes.com/2012/12/26/louise-michel/
Pour en savoir plus :
– Elargir le réseau et envisager des partenariat pour diffuser la Culture Scientifique, Technique et Industrielle (CSTI) le 22 mars 2017
– Signature de convention entre Accustica, la Nef des sciences et l’Université de Lorraine à Nancy le 14 janvier 2019
– Les Haut-Marnais de la commune : Louise Michel, naissance d’une légende le 12 février 2021