Les réseaux de développement technologiques (RDT) ont été mis en place à partir de 1989, à l’initiative des ministres chargés de la Recherche et de l’Industrie, pour favoriser la croissance des Pme-Tpe, par une meilleure intégration des technologies nouvelles. Conscients des enjeux, les Conseils régionaux s’y sont associés très vite. Les membres de ces réseaux composés exclusivement d’ intervenants régionaux (Cci, Chambres de métiers, DRIRE, Anvar, Conseils régionaux, CRITT, Agences de développement, Centres de recherche) ont pour mission de proposer aux Pme-Tpe, plus particulièrement à celles peu familiarisées avec l’innovation, des conditions de mise en œuvre de transferts de compétence et d’accès aux systèmes d’aides publiques correspondants.
Dans chaque région, une cellule d’animation mobilise et apporte un soutien logistique aux membres du réseau. A ce jour, ce sont plus de 1300 membres prospecteurs répartis sur 21 réseaux régionaux, 25 000 visites d’entreprises par an, près de 1500 aides financières accordées. Plus de 55% de ces prestations concernent des entreprises de moins de 10 personnes, et 90% des entreprises de moins de 50 personnes.
La réunion nationale du 17 décembre 2002 est l’occasion de mettre en relief les évolutions du rôle des réseaux et de décerner pour la première fois des trophées "Esprit Réseaux" aux six Pme-Tpe les plus performantes en matière de développement en présence de Masdame la ministre déléguée de la Recherche et aux nouvelles technologies, Claudie Haigneré.
Le Réseau de Développement Technologique (RDT) est une action en faveur des PME-TPE et plus particulièrement celles qui sont peu familiarisées avec les systèmes d’innovation. Dans chaque région, une équipe d’animation fédère les compétences régionales pour les mettre au service des entreprises. Ces acteurs font partie de différents organismes d’appui (Chambres consulaires, DRIRE, ANVAR, Conseils Régionaux, CRITT, Agences de Développement, Centres techniques et de Recherche, universités…). Leurs visites en entreprise permettent de formaliser les besoins en matière de développement et, par le maillage du réseau, d’apporter la solution la plus adaptée, principalement en matière de technologie.
Aujourd’hui, en 2002, 21 RDT rassemblent plus de 1300 conseillers en développement dans les régions métropolitaines. Ils effectuent, chaque année, près de 25000 visites d’entreprises. Les besoins exprimés lors de ces visites donnent lieu à de nombreuses mises en relation au niveau régional et interrégional ainsi qu’ à la prescription d’aides publiques favorisant le développement technologique. Parmi ces aides, il faut signaler la Prestation Technologique Réseau (PTR), outil spécifique du RDT, véritable coup de pouce pour des entreprises porteuses d’un projet.
En 2001, 1535 PTR ont été enregistrées dont 55% ont été réalisées dans des entreprise de moins de 10 personnes, et près de 90% dans des entreprises de moins de 50 personnes. Tous les secteurs d’activité sont concernés et principalement les Industries agro-alimentaires, les matériaux, la mécanique et les services.
Les ministres chargés de la Recherche et de l’Industrie sont à l’initiative de ce dispositif. Dès 1989, il a été demandé aux intervenants régionaux de proposer aux PME-PMI un service cohérent, diversifié et réactif, afin de leur permettre d’identifier leurs besoins technologiques, de construire un projet et de trouver les spécialistes nécessaires pour le réaliser. Les Conseils Régionaux, conscients de l’importance des enjeux, se sont immédiatement associés à cette initiative de façon paritaire.
Ainsi, dans chaque région, la mise en place et le fonctionnement de ces cellules d’animation ne peut se faire qu’avec le consensus actif des partenaires des services publics, qu’ils soient de l’Etat ou de la Région qui financent le dispositif à 50/50%. La coordination et l’animation nationale de l’ensemble des RDT ont été déléguées à l’ANVAR.
L’évaluation nationale des RDT en 1999 a souligné l’importance de l’implication des partenaires publics dans les structures porteuses des réseaux régionaux et confirmé les missions des RDT en tant qu’outil de développement économique :
• Faire émerger, aider à définir et à formuler clairement les besoins technologiques des entreprises
• Proposer les partenaires appropriés ( laboratoires publics ou privés, entreprises, bureaux d’étude, cabinet de conseil…) pour satisfaire le besoin détecté
• Aider les entreprises dans la recherche de financement adapté à leurs projets.
Afin de permettre une meilleure lisibilité de ce dispositif, un Conseil National des RDT, composé des principaux acteurs publics intervenant auprès des entreprises, a été crée. Une communication nationale est mise en place avec la tenue, le 23 novembre 2001 à TROYES , de la première rencontre nationale des RDT.
On peut donc dire que le RDT est né d’un véritable esprit public d’entreprise. En effet, il répond à un enjeu de taille pour l’avenir et la réussite de notre pays : donner à toutes nos entreprises PME/TPE un accès égal au développement technologique, aux compétences les plus pointues, aux acquis les plus divers, afin de favoriser leur croissance.
Actuellement ce dispositif commence à être connu au delà des frontières, et plusieurs pays souhaitent s’en inspirer. Une première expérience de coopération se déroule avec le Maroc, démontrant l’exemplarité de la mise en réseau incarnée par le RDT.
Discours de Claudie Haigneré,
ministre chargée de la Recherche et des Nouvelles Technologies
Ouverture de la
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Présidents et Directeurs,
Mesdames et Messieurs,
C’est un grand honneur pour moi d’ouvrir cette journée dédiée aux Réseaux de Développement Technologique, les RDT.
Les RDT, ce sont près de 1300 intervenants qui aident et stimulent le développement technologique régional en intervenant au service des PME. Ce sont des femmes et des hommes qui connaissent bien leur région et ses professionnels. Ils conseillent les PME et les aident à se développer en leur permettant d’accéder à des technologies et des compétences pointues, ainsi qu’à des partenaires et des clients, ou encore à des financements.
- Claudie Haigneré, ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies du deuxième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin - juin 2002 - mars 2004
Ils jouent aussi un rôle de premier plan dans l’aménagement du territoire, en particulier dans l’aménagement numérique. Le Comité Interministériel pour l’Aménagement du Territoire qui a réuni le gouvernement tout récemment comportait un volet sur ce sujet. Comme Jean-Pierre Raffarin l’a annoncé lors du lancement du plan RE/SO 2007, pour une République en Réseau dans la Société de l’Information, le gouvernement souhaite tout mettre en œuvre, d’une part, pour que se généralise la connexion Internet permanente et, d’autre part, pour réduire la fracture numérique qui est aussi une fracture sociale et culturelle. Le haut débit dans les territoires est vital pour les foyers comme pour les entreprises. Il donne la possibilité d’attirer des entreprises, voire de conserver les entreprises implantées, qui, parfois, faute de connexion haut débit sont conduites, vous le savez, à se développer ailleurs. Les PME seront parmi les premiers bénéficiaires de ce plan dans lequel les nouvelles technologies sont un enjeu du développement stratégique.
Toutes ces missions que je viens rapidement d’évoquer supposent un partage d’expériences et de connaissances qui implique nécessairement une mise en réseau. C’est le rôle des RDT.
Cette mise en relation est le fruit d’une collaboration concertée entre différents acteurs : les régions, les entreprises locales, les institutions, les compagnies consulaires et d’autres organismes variés. Je tiens à rendre hommage à tous ces acteurs qui contribuent au quotidien à construire et animer ces réseaux. Je ne peux qu’encourager leurs nombreuses initiatives et innovations. Je salue également l’esprit de service public qui vous anime et pour lequel vous mobilisez vos énergies. Et je souhaite souligner le rôle de coordination de l’Anvar, partenaire essentiel dans l’animation de ces réseaux. L’action de tous au quotidien, sur le terrain, œuvre pour la compétitivité globale de notre pays et celle des régions.
Tout au long de la journée, vous allez participer à des conférences et tables rondes qui vous permettront de préciser les contours de votre organisation, de mettre en perspective vos expériences et de définir les évolutions nécessaires. Elles vous permettront d’adapter encore davantage les RDT aux besoins de nos PME qui évoluent. Vous allez également récompenser des entreprises qui recevront les trophées ’Esprit Réseau’. Et je crois savoir que le métier d’animateur de réseaux, de ’manager de réseaux’, essentiel pour coordonner efficacement l’action régionale et nationale, sera particulièrement mis en lumière.
Afin d’éclairer le débat qui s’annonce, permettez-moi de partager avec vous quelques-unes des orientations principales de la politique de recherche qui devraient trouver leur déclinaison dans le cadre de votre action régionale, au service des PME.
La politique de recherche que j’ai présentée en conseil des ministres le 4 décembre 2002 vise à tout mettre en œuvre pour l’excellence et le dynamisme de notre système de recherche, dans un objectif de croissance économique, de création d’emplois et de progrès social.
Le Président de la République, conscient du rôle déterminant de la recherche a traduit cet objectif de croissance en fixant pour objectif d’amener le montant des dépenses intérieures de recherche à 3% du PIB à l’horizon 2010, alors qu’il représente aujourd’hui 2,2%. Cet objectif ambitieux nous fixe des obligations à respecter, à commencer par la mobilisation coordonnée, résolue et durable de tous les acteurs directs de la recherche, publics ou privés. Pour atteindre notre objectif économique, nos entreprises doivent augmenter d’environ 40% leur dépenses de recherche en 8 ans, ce qui est considérable. La France est pourtant celui des pays européens dont la part publique de dépenses de recherche est la plus élevée.
Ma politique de recherche soutiendra en particulier l’effort de recherche des PME et jeunes entreprises. Leur croissance et leur maturité sont faibles alors qu’elles sont essentielles à la croissance économique de notre pays et à la création d’emplois. Elles sont moins nombreuses en France qu’en Europe (13% contre 21%) et elles investissent beaucoup moins en recherche que leurs consœurs américaines (en moyenne 7.5 fois moins). De plus, les PME françaises n’évoluent que très rarement vers de grandes entreprises, contrairement aux PME américaines qui deviennent des leaders mondiaux sur leur marché.
Nous devons donc les soutenir dans leur effort de recherche et de croissance, en stimulant celles qui n’ont pas atteint la taille critique et en protégeant celles qui sont déjà en place.
Je parle des entreprises qui réalisent de la recherche dans des secteurs de haute technicité. Mais je parle aussi de celles, nombreuses et essentielles, qui, dans des secteurs plus traditionnels, innovent aussi. Lors de la remise des prix du Concours National d’aide à la création de jeunes entreprises innovantes, 23% des prix ont récompensé de jeunes entreprises innovantes dans des secteurs dits traditionnels, tels la mécanique, la chimie, les matériaux, le génie des procédés.
Pour soutenir les PME et les jeunes entreprises dans leur effort de recherche et de croissance, les RDT jouent un rôle concret et essentiel sur le terrain.
Ce rôle doit être mieux mis en lumière. Je vous encourage à vous mobiliser toujours davantage aux côtés de ces petites entreprises pour les aider à grandir et à s’intégrer dans le réseau économique. Le gouvernement a la volonté de soutenir votre action - c’est la raison de ma présence parmi vous. Nous avons aussi la volonté de soutenir directement ces petites entreprises porteuses de recherche et de croissance. C’est l’un des objectifs du projet de loi en faveur de la création d’entreprises présenté par le secrétaire d’Etat aux PME, Renaud Dutreil. C’est aussi l’un des objectifs du plan de soutien en faveur de l’innovation préparé en étroite collaboration avec Nicole Fontaine et présenté la semaine dernière.
- Claudie Haigneré, ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies du deuxième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin - juin 2002 - mars 2004
Le plan que nous avons présenté est au service des PME et des jeunes entreprises qui investissent en recherche.
– Il prévoit en premier lieu d’inciter davantage les ’business angels’ à investir dans les PME et leur apporter des fonds propres. Pour cela nous allons créer un statut pour les ’business angels’, qui leur permette de gérer leurs participations dans une Société de Capital Risque Unipersonnelle, avec des avantages fiscaux à la hauteur des risques qu’ils prennent.
– Il prévoit de créer un Statut de la Jeune Entreprise innovabte, de la jeune PME. Ce statut permettra aux entreprises de moins de 8 ans actives en recherche de bénéficier de réduction d’impôts et de charges importantes. La France aura alors l’un des statuts les plus attractifs d’Europe.
– Il prévoit de lancer une réflexion sur le Crédit d’Impôt Recherche dès 2003 pour rénover et doper le dispositif en 2004 et simplifier les démarches administratives. Le Crédit d’Impôt Recherche devrait alors bénéficier à un nombre plus large de PME qu’aujourd’hui.
– D’autres mesures sont proposées : l’exonération de la taxe professionnelle sur les investissements de recherche bénéficiera avantageusement aux PME actives en recherche. Et un fonds d’amorçage d’environ 20 à 30 M d’euros sera créé avec l’aide de la Caisse des Dépôts et Consignations et les régions, pour financer les PME y compris celles à croissance modérée - c’est-à-dire celles qui appartiennent à d’autres secteurs que les hautes technologies - qui ont des marchés de niche ou qui développent des activités de service. Ces entreprises constituent environ 70% des PME actuelles.
Nous espérons, grâce à ces dispositifs fiscaux, créer un choc psychologique pour les investisseurs et les entrepreneurs pour qu’ils voient que la France devient la terre la plus accueillante pour leur projet de recherche industrielle. Nous espérons ainsi augmenter le nombre de PME actives en recherche, et favoriser leur croissance.
– D’autres mesures ont pour but de simplifier les circuits régionaux d’aide financière et d’expertise pour les PME et vous savez combien ils sont complexes. Nous proposons de confier à l’Anvar un rôle de coordination accru avec la mise en place d’un point d’accès unique pour les entreprises. L’Anvar qui coordonne déjà les RDT intégrera ces réseaux dans cette dynamique nouvelle. Les modalités de cette coordination seront établies en concertation avec les régions et les professionnels dans les prochains mois.
– Nous pensons que le soutien des PME et l’augmentation de leur effort de recherche passe aussi par le renforcement des partenariats. Je sais que vous en êtes convaincus, puisque l’action principale des RDT consiste à mettre en œuvre ce type de partenariat par des réseaux. Cependant, au-delà des partenariats déjà existants entre entreprises et partenaires locaux, je pense qu’un partenariat renforcé entre recherche privée et publique ne peut que bénéficier aux PME et jeunes entreprises. Nous proposons des mesures qui permettront aux PME d’accueillir des doctorants ou des chercheurs de haut niveau scientifique via des conventions CIFRE ou des stages en entreprises. D’autres mesures permettront d’inciter les laboratoires à collaborer davantage avec l’entreprise sur un programme scientifique et technologique défini. Et vous savez comme moi que les entreprises - y compris les petites - font de plus en plus appel à des structures extérieures pour leur recherche. Ces mesures viennent s’ajouter aux dispositifs déjà existants : les réseaux de recherche et d’innovation technologique (RRIT), les centres nationaux de recherche technologique (CNRT), les centres de ressources techniques (CRT) labellisés pour garantir la qualité des prestations fournies aux entreprises, les plates-formes technologies (PFT), que vous connaissez bien.
– Aider à la création de PME innovantes est une autre priorité. Je donnerai la possibilité aux chercheurs du secteur public de participer davantage à la création de ces sociétés. Les conditions du concours national seront améliorées pour permettre aux régions de remettre leurs propres prix régionaux. Et un relais financier sera apporté aux incubateurs après évaluation de leur professionnalisme. Ceux-ci sont des lieux d’accueil des entrepreneurs qui ont un projet de PME et des lieux de partenariat entre Etat et régions.
– Bien sûr toutes ces mesures n’ont de sens que si nous renforçons en parallèle l’esprit d’entreprendre dans notre pays, auprès des étudiants et des plus jeunes. C’est pourquoi je souhaite également lancer avec Luc Ferry une série de mesures dans ce sens.
– Enfin, j’attends des PME qu’elles participent activement à la construction de l’Europe de la recherche et de l’innovation. Pour favoriser leur participation, Nicole Fontaine et moi avons déjà lancé certaines actions. Nous oeuvrons actuellement pour aboutir à la ratification des accords de Londres qui diminueront le prix du brevet européen. Nous préparons la présidence française d’Eureka pour juin 2003. Nous travaillons à une meilleure organisation nationale pour faciliter l’accès des PME au 6ème PCRD, et nous souhaitons lancer une réflexion au Conseil Européen dès le printemps 2003 dans laquelle les PME seront incluses.
Ce plan d’action en faveur de la recherche et de l’innovation répond à des urgences. D’autres mesures complèteront ce dispositif pour mener une action globale à long terme, avec une vraie stratégie pour les PME. Une large consultation vient d’être lancée conjointement par les Ministères chargés de l’Industrie et de la Recherche pour recueillir les observations des acteurs concernés afin de répondre le mieux possible aux attentes des professionnels du terrain et finaliser la rédaction d’un projet de loi au début du printemps. Je vous invite tous, entrepreneurs, conseillers en développement technologique, responsables de structures de transfert technologique, d’administrations publiques et parapubliques, à y répondre.
- Claudie Haigneré, ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies du deuxième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin - juin 2002 - mars 2004
Je vous ai livré les orientations principales de la politique de recherche et d’innovation qui devront être déclinées dans le cadre de votre action régionale, au service des PME.
Je souhaite que vous puissiez les intégrer dans les réflexions fécondes que vous allez avoir tout au long de la journée, que vous puissiez en débattre et les enrichir. Je serai très attentive aux avis et commentaires que vous formulerez et qui ne manqueront pas de m’être transmis par Alain Costes, directeur de la technologie au Ministère chargé de la Recherche.
Les PME sont au cœur de ce plan en faveur de l’Innovation. Les RDT sont donc directement concernés par ce plan. Ils seront, vous serez des acteurs essentiels pour sa mise en application, à l’interface du dispositif gouvernemental et des entreprises.
Nous aurons besoin de vous à nos côtés pour faire connaître et appliquer l’ensemble de ces nouvelles mesures, pour inciter les PME à réaliser plus de recherche et d’innovation. Ce doit être notre engagement national et européen.
http://www.recherche.gouv.fr/discours/2002/djournrdt.htm
- Au centre : Philippe Jurgensen, Président Directeur Général de l’ANVAR, Michel Guilbaud, Directeur Général adjoint de l’ANVAR, Philippe Chican, Président du Conseil des réseaux et Président d’Alsace Technologie
Conférence « La prospective technologique au service de l’innovation », Thomas DURAND, PDG de Central Management International, met en valeur les enjeux concernant la prospective au service des marchés de demain. Faciliter l’innovation au quotidien et mettre en réseau les compétences disponibles dans un contexte de veille stratégique, c’est procurer à l’entreprise une réelle dynamique pour l’émergence de nouveaux projets au bénéfice de sa pérennité.
- Thomas DURAND, PDG de Central Management International
J’ai le sentiment d’appartenir à votre famille d’activité il y a une quinzaine d’année, j’ai dirigé la filière de Centrale qui gère les relations avec le monde des entreprises et en particulier les PME que j’ai pas mal suivies, ainsi que les évolutions de ces interfaces complexes entre le monde du public et para et le monde des entreprises en matière de transfert de technologie en version initiale et je poursuis encore aujourd’hui, outre mes activités académiques une activité de conseil.
Je vais vous illustrez mon expérience et vous raconter 5 histoires brèves qui vont un peu planter le décor sur le sujet d’innovation dans un contexte de PME parfois grosse mais quand même pas celui du monde de la grande entreprises et puis j’aimerais essayer de repositionner la question qui m’a été posée concernant la prospective au service du management technologique et de l’innovation.
1ere histoire :
Jean François Gauthier, président de Salomon à l’époque, articles de sports, choisi en févier 96 d’accompagner une équipe développeur dans une station de la Tarentaise, Courchevel, et va avec eux pour des tests de combinaisons style chaussures fixation et skis.
Un président d’une entreprise de cette taille qui choisit de se déplacer avec une équipe de développeurs.
Il passe une matinée harassante. A la fin de la matinée, ils sont vraiment assez épuisés de tout ce qu’ils ont fait, virages sur bosses à plat, et puis un des membres de l’équipe, qui dit « Ah j’aurais bien quelque chose à vous montrer, la il est tard on est fatigué, on a faim on va déjeuner, allons laissons tomber, c’est un gadget y a pas de marché pour ça, je fais ça comme ça, on verra ça une autre fois. »
Il en dit évidemment trop et pas assez et les autres font le siège c’est quoi ton truc montre le, il se fait un peu prier et il va à la camionnette et ramène, me raconte Jean François Gauthier des choses qu’il n’avais jamais vues, c’était pas des skis pas des patins de sortes de demis ski avec des spatules au 2 bouts.
Il y a en avait pour tout le monde. Ils chaussent se ça et la demi heure qui suit et une demi heure de folie. Jean François Gauthier, le président, me raconte lui-même qu’ils font des sauts des pirouettes, des facéties comme des gosses me dit il !! .
Ils vont déjeuner et ils repassent en début d’après midi en revue tous les tests de la matinée avec les déclinaisons possibles et la fin de l’après midi arrivent ils sont à, 2 doigts de clore et personne n’a reparlé de ces demi skis et Jean François Gauthier dit « Mais on n’oublie rien là !!??? »
Personne ne bronche, « Enfin les gars, on n’oublie quelque chose…… ! »
Et il remit sur la table la question de ces demis ski et le développeur qui ça en perruque dans son coin, redit mais non c’est un gadget ça de marché pour ça, j’ai fait ça pour m’amuser et Jean François Gauthier est amené à se fâcher pour dire attendez ça nous a intéressé, on a passé une demi heure de folie en semble je voudrais comprendre et il faut que l’on creuse pour voir si y a pas quelque chose à faire.
Bien évidemment le développeur boit du petit lait et l’année suivant ils en ont vendu 115 000 paires, aujourd’hui 480 000 paires par an sont vendues ça s’appelle le snow blade pour ceux qui s’intéressent aux sports d’hiver.
Comment dans l’attitude d’un président peut-on voir lez souffle d’une culture favorable à l’innovation ?
Comment un président peut il prendre sur son temps pour aller accompagner une équipe de développeur ?
Comment un président pris par surprise ne va-t-il pas d’abord reprocher d’avoir distrait de l’organisation, quelque chose qui s’est fait en perruque, au contraire être favorable et curiaux il veut savoir tous le s, il veut que l’on creuse.
2 eme histoire : Anti Nova
Le cas d’une entreprise dont je suis obligé de taire le nom car c’est un cas négatif c’est un contre point, ces cas négatifs je les appelle en générale Anti Nova….. 1 , 2.
Cette Anti nova 1 c’est une injonction paradoxale d’un président qui nous demande à nous consultants de venir relancer les mécanismes d’innovation.
On fait un enquête interne, on sent quelque chose qui va pas et on finit par mettre le doigt dessus.
On constate que le premier tueur de l’innovation dans cette entreprise, dans cette organisation c’est le président.
Dés que quelqu’un prononce le début d’une esquisse d’idée qui pourrait devenir a terme éventuellement une innovation, après un long travail complexe, ce même président qui nous demande d’intervenir dans son entreprise pour relancer les mécanismes de l’innovation et le premier qui tire !!!
Et il tire à vue, et alors là les prétextes sont bons : ça va coûter trop cher, on a déjà essayé mais ça ne marchera jamais .
Si comme ça sur de l’innovation on ne va nulle part ; L’injonction paradoxale, le discours d’un coté et la réalité concrète du comment je me comporte de l’ autre… !
Les salariés se comportaient à l’image de leur président….
3 eme cas : Tefal
Comment une entreprise de 13 personnes va se comporter face à l’innovation en passant d’une poele à frire à celui du pèse personne électronique ?
Et là on a une attitude suivante, celle d’un président qui va, assez visionnaire, opter pour une sommes dans les métiers du confort à la maison, y a pas que la cuisine, on va rentrer dans une révolution technologique de celle du pèse personne et celle de l’électronique.
Cette démarche prospective qui valait ce qu’elle valait et qui a été pertinente
Et se dire : nous
Et on va confier à 2 ingénieurs le soin d’essayer de développer un business.
En partant de rien !
Et les gars vont partir en quête de technologies et ils vont chercher une méthode pour développer le produit.
Ils ont tourné, je n’ai sais pas si ils ont fait appel au réseau technologique qui devait être embryonnaire, en tout cas ils sont allés frapper là toutes les portes et se sont pris en main et aujourd’hui cela serait aller très certainement beaucoup plus rapide avec vous…
Ils ont fini par trouver après avoir rencontrés beaucoup de monde…
Un prof à l’université de Cachan qui avait déposé un brevet sur une jauge de contrainte d’une barre déformée en porte à faux et qui permettait de transformer un signal mécanique, déformation mécanique, en signal électronique qui était traité et qui débouche sur une mesure de masse.
Derrière ils leur a fallu trouver un autre type de compétence externe qui est un fournisseur de composants pour des quantités voulues à des tarifs qui correspondent à leurs objectifs de prix pour un pèse personne grand publique en quantité et dans les délais voulus qui développent et qui travaillent avec eux, c’est qu’on appelle la quête externe..
Ils ont réussi ça avec 170 emplois à Annecy pour fabriquer des produits grands publics qui seraient sans dote partis au Far Est.
Ils ont réussi à comprendre qu’il fallait qu’ils fassent un process de fabrication afin d’automatiser pour 300 millions FF de CA à l’époque et une part à l’export respectable..
Et puis ils ont innové de nouveau, à nouveau par quête dans les réseaux, ils ont trouvé un prof à Paris qui était un l’élève d’un prof lyonnais qui avait passé sa vie à étudier les courant électriques dans le corps humain et qui servaient à mesurer l’écoulement des courants.
Et avec ça ils ont développé un produit qui permet de mesurer non seulement votre poids mais également votre masse graisseuse (masse utile et la masse moins utile).
Nous les gros on connaît ça ! Le problème c’est de gérer cette masse moins utile, la masse utile il faut mieux la conserver ;
Il se trouve que les courants électriques se déplacent pas tout à fait de la même façon que sur les tissus graisseux que dans les autres ;
Et à partir de ça en montant pied nu sur un pèse personne on vous fait un courant faible bien évidemment par les jambes et une partie du tronc et ça vous mesure l’importance de masse graisseuse dans votre organisme ;
Et se faisant vous avez un produit nouveau très intéressant et aujourd’hui j’ai un pèse personne électronique et analyse de masse graisseuse..
Ils ont tout fait très bien et ils ont pas vu quelque chose qui étaient plutôt marketing qui était qu’ils avaient un concurrent japonais Sanita qui pour des raisons historiques, ça n’a pas était voulu ni pensé était rentré par du haut de gamme et proposait des pèses personnes électroniques de très haut de gamme pour des hôpitaux, des médecins, diététiciens, etc.…
Et les premiers à acheter en grand public, ce sont trouvé influencés par la marque que leur prescripteurs involontaires leur avaient en quelque sorte imposés.
Et aujourd’hui c’est plutôt Anita qui à pris des parts de marchés sur Téfal, et c’est Anita que j’ai chez moi.
4 eme cas :
une PME qui fabrique des équipement de type électrique du genre Legrand avec un besoin à nouveau de relancer les mécanismes internes d’innovation, qu’on n’a pas l’habitude chez nous que je n’aurais pas recommandé.
Aux 4 coins de l’Entreprises ils mettent des paper board et ils amorcent la pompe en indiquant dessus les premières idées qui sont suggérées ?
C’est pas les boites à idée dans les quelles on ne sait pas ce qui va se passer c’est de l’affichage.
En l’espace d’un mois 500 idées vont émerger dans cette entreprise on disait qu’il n’y avait pas suffisamment d’idées.
Derrière un problème de méthode, tout simplement on nous disait y a pas d idée alors des idées il y en a eu alors !!!
Derrière on les regroupe on le strie on les sélectionne…suivant différents tamis en terme d’incertitudes techniques et marché avec différentes familles d’idées qui ont émergées et puis on choisit celles les moins risquées et les plus faisables en terme de marché et techniquement.
Et aussi des choses un peu plus délicates les compétences qu’il faudrait à partir de là on peut se lancer…
Un nouveau problème de méthode dans cette entreprises, ils étaient pas habitués à gérer des problème d’innovation et le passage très sensible depuis l’idée qui est exprimée et qui est intéressante quand elle a été sélectionnée quelque chose qu’on appelle un projet avec un nom de projet, avec un chef de projet, avec des ressources dédiées, avec un calendrier avec des livrables, avec une communication projet..
Tout ça ce sont des choses qu’ils ne faisaient pas, avec un petit peu de formalisation pas de bureaucratie.
Là encore des choses simples pour faire avancer l’entreprise sur des démarches d’innovation.
Dernier exemple introductif pour les différentes phases d’innovation
La questions des cloisons organisationnelles, nous sommes allé dans un groupe d’assurance SCORE, relancer les mécanismes d’innovation.
Au fond ça s’est passé pas mal tant que les innovations qui émergées dans un lieu de l’organisation du centre de profit concerné et lui seul.
Dès qu’une idée émergée et concernée d’autres centres de profit, la ligne de management, dans le silo vertical de la cheminée, considérait qu’ ils n’en avaient rien à retirer et donc abandonné.
Comment faire pour que dans une organisation comme ça on réussisse, des innovations plus tranversales ?
On a proposé une 2 eme chance pour les proposeurs d’idées dans une cellule qui allait écouter la seconde écoute.
Ecouter des idées qui avaient été refusées dans leurs units ou enterrées en tout cas et qui allaient faire l’objet d’une seconde chance dans une ligne cellule rattachée au président avec la faculté de rappeler le management où l’idée avait été formulée en lui disant :
« T’es sûr que tu prend pas cette idée et bien nous, on te préviens que l’on prend, faudra pas te plaindre après…… !
Les leçons de ces 5 petites histoires :
– Salomon : le souffle d’une culture Jean François Gaulthier, son comportement
– Anti Nova : en contre poids le double discours d’un président,
– Téfal : efficacité des partenariats et des quêtes technologiques (publics et industriels pour trouver un fournisseur) le rôle du marketing par de la technologie, le rôle de compréhension de ce que va faire les concurrents
– Hager Jaeger : toutes ces méthodes, ces petits déblocages pas des grandes interventions très lourdes.
– Score : le principe de la seconde écoute.
- Thomas DURAND, PDG de Central Management International
Maintenant face à ces histoires, j’aurais une 2 eme lecture concernant la prospective en perspective.
– Salomon : nous, nous sommes sur le business du fun de la glisse, toute idée autour de ça sera intéressante : c’est une vision perspective marché.
– Anti Nova : un discours incantatoire et fondamentalement septique en même temps, ça manque justement terriblement de démarche prospective ; le président de cette société manque d’un besoin d’ouverture,
– Téfal : un manque de veille concurrentielle : comprendre ce qui se trame chez les concurrents.
– Finalement il y avait des idées chez Hager, ce bottom up (ces idées qui viennent du terrain, des ressources humaines). C’est bien, mais il faut les polariser, avoir des axes de choix et ces actes n’étaient pas formulés. On sent un autre niveau de prospective chez Hager qui était nécessaire….
– Chez Score c’est encore autre chose. Les lunettes que l’histoire nous a fait chausser, ici l’organisation mise en place bonne il y a quelques année (et à juste titre) opérait comme un prisme qui va biaiser la vision prospective et la capacité à accepter la contrainte des innovations. Il faut faire attention à nos lunettes réductrices….
Repartons du début….Pourquoi veut on innover ?
Parce qu’on est en quête d’avantage concurrentiel et pourquoi le sommes nous parce que c’est la façon de pouvoir bénéficier de monopoles temporaires grâce à l’innovation.
Au fonds dans une économie de marché, le paradoxe c’est que tous les acteurs cherchent à se protéger derrière des situations de rentes et ils les créent artificiellement avec des brevets, des marques, par l’innovation et en ce sens que l’innovation trouve sa place.
Construire un avantage concurrentiel de façon à pouvoir, après avoir choisi ses domaines d’activités par l’innovation, mais ce n’est pas la seule voie, qui vont déboucher sur des créations de valeurs supérieures à la moyenne dans le domaine que l’on opère.
L’avantage concurrentiel, c’est se mettre en position d’extraire une rente du marché que les autres ne pourront extraire dans les mêmes conditions.
La logique même qui nous occupe, quand on me demande de parler de prospective sur questions technologiques, c’est qu’en fait la prospective va alimenter le management de la technologie pour savoir de quelle technologie va t’on avoir besoin pour innover au service, de quoi,... de l’avantage concurrentiel !!
La chaîne de causalité est fondamentale et l’avantage concurrentiel pourquoi faire pour être plus rentable que les autres et in fine pour tout autre organisme vivant pour survivre.
Notre chaîne de causalité évidemment elle est là, c’est bien pour ça que j’ai démarré par l’innovation.
Quelques concepts très rapidement :
– Technologie / technique : l’empirique c’est le technique, la technologie c’est la technique fertilisée par la connaissance résultant de la science. Et cette distinction la est fondamentale, car elle permet à la technologie de se recombiner beaucoup plus vite et on peut anticiper si c’est applicable dans d’autres cas de figure car on pense comprendre pourquoi la technique fonctionne dans telle out telle cas de figure pas dans tel autre.
Et transformer la technique en technologie est un rôle que la science a pu avoir et aura encore et qui est fondamentale.
– L’invention/l’innovation : depuis l’idée jusqu’à l’innovation cad jusqu’à la commercialisation réussie des idées nouvelles sur un marché… y a un monde.. !. y a un monde !..
Le développement entre là dedans. En amont de tout ça, il y a toute la recherche scientifique en aval de ça on vérifie le marché.
La question que je voudrais vous poser, vous sentez vous plutôt rouge, plutôt bleu plutôt vert ? Et vous avez répondu tout a l’heure bleu plutôt mâtiné de rouge que mâtiné de vert.
Et j’aimerai bien que l’on soit bleu bleu bleu….. Qu’on aille puiser dans le rouge et travailler bien avec le rouge comme vous le faite, et qu’on sente aussi les enjeux du marché de l’autre coté. Non pas un rééquilibrage, il ne faut pas les opposer ces deux autres logiques là, elles sont fondamentales, elles sont les 2 lames de ciseaux de Friedmann quand il parle de l’innovation. Mais se positionner parce que l’on vient de là culturellement c’est une chose, les besoins en prospective sont au moins de l’autre coté à l’interface du bleu et du vert….me semble t’il on pourra en discuter…
2 eme chose que je voudrais positionner. On parle d’innovation technologique produit et process mais aussi les innovations organisationnelles, les innovations soft, sociétales, le covoiturage est aussi une innovation qu’une ole nouvelle qu’une carrosserie qu’un hayon en matériaux compsites pour un e automobile.
Le juste à temps a beaucoup révolutionné le secteur industriel, au moins autant que les progrès technologiques. Ne pensons pas que les innovations technologiques seules car beaucoup de PME ont au moins autant besoin d’innovation organisationnelle dans les méthodes de travail que d’innovation purement technologique. Les 2 sont complémentaires encore une fois.
Enfin, toujours pour distinguer, la distinction entre innovation révolutionnaire radicale, le saut technologique et l’innovation en continue au quotidien, la petite amélioration même pas en terme de marche d’escalier.
La démarche d’innovation que nous prodiguons à travers nos visites dans la PME, en relation avec le discours que Claudie Haigneré de tout à l’heure, devrait autant de mon point de vue porter sur des améliorations organisationnelles, évidemment sur l’incrémental mais je sais que vous y travaillez.
L’innovation et le saut technologique quant il est là est extraordinaire, c’est une opportunité stratégique pour chambouler un secteur évidemment avec une avance de plusieurs années mais c’est une exception…..
Le quotidien de l’amélioration du process, du produit l’analyse de valeur, tout ça c’est aussi de l’innovation et là vous avez un boulot fabuleux à faire, parce que pour ça il faut des compétences connectées en réseaux.
Un cadrage enfin et j’en aurai fini avec cette partie, l’équilibre ponctué l’évolution technologique se passe en gros de la façon suivante : de lentes trajectoires explorées en continue suivant un indicateur vertical, un cout divisé par une performance, pour une fonction générique qu’on cherche à rendre à satisfaire :
Par exemple : se déplacer d’un point A à un point B, un objet pour calculer rapidement, un boulier, règle à calcul, calculatrice électronique.
Des grandes générations qu’on appelle des trajectoires qui portent d’abord plutôt sur des produits plutôt que sur des process puis des innovations plutôt incrémentales et l’enveloppe de ces différentes innovations dans la même famille s’appelle une trajectoire technologique.
Et puis la révolution survient quand on change la règle du jeu.
On passe de la règle à calcul à la calculette électronique, par exemple. Et l’enjeu du management de la technologique est d’essayer de comprendre les points d’interrogations.
Ici l’enjeu est il d’améliorer encore la technologie dominante d’aujourd’hui, la trajectoire qui s’est construite toutes ses dernières années ?
Où l’enjeu est il surtout d’aller mettre des ressources sur des voies futures car c’est la que sont les priorités ou c’est faire un peu des 2 ?
Voila le problème à la question que la prospective peut permettre d’éclairer ;
La prospective n’étant pas de la prévision.
L’innovation est le carrefour entre le marché (couleur verte) ce qui est demandé, souhaité par le client, là la prospective est connue, c’est ce qu’on appelle du marketing, de la veille marché.
Alors que si on prend un regard plus lointain vers le marché du futur on parlera de prospective marché. La technologie ce qui est possible, ce qui pourrait devenir faisable si les verrous technologiques sautent, on parle de veille technologique, on parlera de prospective technologique avec une démarche prospective,
Les concurrents, regarder les concurrents est fondamentale rappeler vous Hainta face à Téfal.
Mais on peut parler de la réglementation et la stratégie de l’acteur est de bien choisir sa route et c’est la confrontation des différentes stratégies qui va générer ce que sera notre futur. Et la prospective n’est pas de dire ce que sera le futur mais les décrire dans la diversité des futurs possibles.
Et y a un monde entre la prospective qui dit voila ce que nous pensons ce que sera le futur et la prospective qui dit attendez, préparons nous à un spectre des possibles, on plante des drapeaux pour dire ça pourrait être ça, ça pourrait être ça,….. que ferions nous dans ces différents scenarii ??
L’intelligence économiques regroupe les différentes catégories, la prospective économique c’est quoi c’est tant un logique de veille à cette démarche vers les futurs, que la prise en compte du jeu des acteurs lorsque le futur résultera de la bagarre entre les acteurs des différentes parties prenantes.
C’est surtout un état d’esprit d’anticipation, pour accepter de pouvoir être confronté à des futurs différents. La prospective entend baliser ses futurs possibles et la prospective s’enrichit évidemment de rétrospectives.
Nos amis allemands sont en train de rentrer dans un nouvel exercice de prospective, j’essaierai de ne pas traduire en terme anglais le résumé des 6 derniers mois de leur travail.
Plutôt que de citer des items technologiques comme nous l’avons en France avec les techno 2005 et dans d’autres pays, ils ont construit des guiding vision , des visions qui nous guider. Regardez la façon, le niveau de généralités où ils se sont placés :
– Créer un accès ouvert pour le monde de demain dans le domaine de l’apprentissage, donc l’économie de connaissance,
– Santé et vitalité à travers toute la vie par la prévention,
– Vivre dans un monde interconnecté, être une individu mais sécurisé en réseau,
– Comprendre un processus de la pensée…
Bon…. !
Vous allez ramener ça dans les PME elles vont sourire non !!
Non, je dis ça parce que, l’exercice de prospective à ce niveau de généralité est utile,ça donne des orientations, mais si on décline pas, on est mal.
Quand on décline comme on l’a fait sur les techno 2005 ça donne un ouvrage que très honnetement si on posait la question à la plus part d’entre vous doit trouver extremement aride, ingrat pas facile à utiliser qu’est ce qu’on en fait avec une PME ? Et bien je voudrais vous montrais que c’est pas tout à fait ça.
Une page des techno 2005 c’est en gros
– un intitulé, la pile à combustible,
– une description de qu’est une pile à combustible et ses principes technologiques
– derrière les enjeux, des liens avec d’autres techno clefs,
– l’état de développement de cette technologie (émergeant ou mature en principe écarté),
– la position de la France et de l’Europe scientifique et technique, économique et commerciale.
– As t’on des comptences en France en Europe
– et un tableau en dessous que je voudrais commenter parce que en fait le vert et le bleu interagissent là à nouveau.
Quant on a voulu lister les technologies clefs, on s’est rendu compte qu’en fait quand on parlait par exemple « technologie de réduction des bruits », on ne parlait pas de technologie mais d’un besoin, technologie de réduction des bruits, c’est repérer des besoins pas des technologies.
En fait tous les exercices faits dans tous les autres pays, la plupart repéraient des besoins en majorité par exemple critical anologies aux USA se trouvent être des besoins. Ce n’est pas illogique !
On en a déduit qu’au fond, il nous fallait probablement revenir sur cette définition de l’objectif de l’exercice de prospective dite technologique donc que bien sur il fallait des technologies mais des fonctions remplies à coté.
Ex : Micro encapsullation … ? A quoi ça sert ?
Ça sert à la diffusion controlée ou au contraire à du confinement ? Diffusion controlée par ex un écoulement d’insuline à travers la membrane d’une micro capsule. Qu’en amont il y ait des points critiques par ex les enjeux des molécules cages et puis en aval on va vers les secteurs qui sont susceptibles de les utiliser.
Et qu’au fond la vision prospective s’élargit dans les deux dimensions se trouvent dans la prospective qui sont complémentaires et non pas en opposition.
Vous avez le privilège de voir un slide que je ne présente pas en général parce qu’il n’a pas était fait dans les technologies clefs…
C’est quoi une tentative de mapping des 119 techno clefs, elles n’y sont pas tous.
Regardez les liens entre 2 techno et ainsi de suite avec des chaînages prévus et on a regardé celles qui étaient au centre de la carte et celles qui étaient à la périphérie et celles qui avaient des liens, on les regroupés.
C’est la technique de mapping. Au centre de la carte les capteurs et puis on a des grappes des différentes couleurs, voila ce qui peut entre une représentation pour vous dans un dialogue avec une PME et qui se pos des questions sur une diversification possible (qui est violet ou bleu ici), … le mapping !
Université de Cambridge a tenté une démarche qui consiste à connecter le marché et les technonologies à travers les produits… 3 couches
La 1ere : la technologie
La 2 eme : les produits et services
La 3 eme : le marché
et la ligne du temps en ordonnée, road mapping, pour avoir des balises sur ce qui pourrait se passer
Entreprise de cycle
Sur l’horizontal des technologies autour des matériaux et de la mécanique, rien de surprenant l’usine en réseau, du cadre , du sur mesure qui va devenir en pointa avec l’outil Internet qui va permettre ça
Au niveau du carré 2, du sur mesure du design on line vous pourriez l’imaginer et de concevoir votre bicyclette sur Internet sur mesure
Et eux sont en train de se préparer et pensent que c’est vers là qu’il vont ; vers un enjeu de marché qui est de capable d’offrir ça dans des tarifs entre 500 et 1000 livres la bicyclette.
Quelles implications au sein du RDT ?
Dans mes mots à moi peut être impropres, réducteurs voir caricaturaux, la question de votre activité, acteurs, membres du réseau, animateurs, fondamentalement je pense aux prospecteurs qui sont sur le terrain…..
J’ai cette ambition pour vous et vous avez probablement cette ambition pour vous, avec votre propre vocabulaire, votre formulation à vous.
Pour moi le réseau qui a été mis en place et qui fonctionne et que j’ai vu émergé petit à petit et ça pas était simple, c’est de l’aide à repérage de besoins, c’est du conseil dans sa diversité bien sur pour monter le niveau technologique et aussi pou lever la tete du guidon des bêtises à la Téfal face à Tanita. On a aussi ce rôle là potentiellement ;
C’est une communauté de pratique et je pense sans que vous vous lanciez dans des exercices de prospective très compliquées et compliquées qui nécessitent de constituer des panels, etc…
Introduire l’état d’esprit prospective auprès de vos interlocuteurs par le méthode socratique en posant des questions des questions plus long terme, en lancant histoire de voir mais telle technologie là (ex techno 2005, y a d’autres sources bien evidemment) vous pensez que ça pourrez vous intéresser et vous faire lever le nez du guidon, je pense que vous avez potentiel ment là un rôle et que dans la communauté de pratique c’est quelque chose qui pourrait se construire ; Pour ça il faut croire aux enjeux innovations, je suis convaincus que vous êtes vraiment convaincus vous-mêmes des enjeux des innovations ;
Je recommanderais de penser innovation organisationnelle autant que technologique pas à la place de surtout pas mais autant que technologique. Je recommanderai d’essayer de penser prospective marché autant que prospective technologique de faire penser la prospective et de penser en stratège dans un contexte qui est inévitablement concurrentiel .
Bruno Rougier (Animateur de la journée, France Inter) : Thomas Durand, j’aurais une question à vous poser, vous venez de faire une démonstration brillante en 40 minutes moi je suis membre du réseau, le chef d’entreprise qui va me recevoir n’a que quelques minutes à me consacrer. Comment en quarante secondes, je lui faire prendre conscience que la prospective c’est quelques chose de fondamentale pour lui .
Thomas Durand : des dessins une ou deux ligne de produits, avoir préparé son coup, je répond factuellement je cherche pas à contourner, avoir repéré quelques produits de l’entreprise, avoir regardé la fonction qui est servie par ces quelques produits, fonction générique qui est demandée par le marché, (l’offre de l’entreprise et ses marchés)…
Avoir fourni une première esquisse d’arborescence
Quelles sont les mille et une façons de satisfaire ce ou ces besoins ?
Quelle est l’option, la branche de cet arbre pour laquelle l’entreprise a optée ?
Quelles sont les voies concurrentes et quelles sont si l’on peut collecter rapidement des bribes d’info sur les position concurrentielle relative (80% du marché 10%, …) et vous vous êtes sur les 5 % restants par rapport à cette fonction générique !?
Et poser la question en mettant ça sous les yeux, et même un schéma manuscrit d’un patron de pme…
Vous avez réfléchit à ça et à votre avis c’est assez menaçant ou pas du tout ?
Ceux là vous les considérer comme des concurrents ou pas ?
Et vous voyez d’autres options dont vous avez pensé.. ? Est ce que vous avez réfléchi à ça ?
Faire lever le nez du guidon en partant du besoin du client, du marché, pas en rentrant prioritairement par la technologie quoique on peut le faire aussi ….. !
La table-ronde « Tendances technologiques et stratégies de développement » réunissait deux dirigeants de PME-TPE et deux experts dans les domaines de l’agro-alimentaire et de la mécanique ; deux idées forces sont ressorties :
– le moteur de l’innovation n’est pas tant le progrès scientifique et technique, mais les besoins des marchés ; l’innovation est aussi de plus en plus globale (technologique, organisationnelle et services associés…)
– la stratégie de niche associée à des produits-services de haute qualité est incontournable pour assurer le développement d’une TPE
Jacques CHAIZE, chef d’entreprise et auteur d’ouvrages sur la stratégie et le management, anima la conférence de l’après-midi sur le thème « L’esprit réseau en action : le rouge-gorge, la mésange et le pot de lait ». Dans un style très imagé et interactif, il aborda sans détours les points-clés suivants :
– Le réseau est inéluctable
– Sommes-nous prêts pour le réseau ?
– Comment se mettre en réseau ?
Il nous révèla en effet qu’il ne faut point avoir peur du désordre apparent, qu’il faut tordre le cou aux organisations pyramidales sclérosantes…et admettre que les échanges d’informations et de bonnes pratiques facilitent l’émergence d’une intelligence collective, créatrice de nouvelles richesses…
Message entendu et fortement applaudi par l’ensemble des participants.
- Jacques CHAIZE, chef d’entreprise et auteur d’ouvrages sur la stratégie et le management
Jacques Chaize L’esprit Réseau au service des Entreprises
Je dirige au niveau mondial, une division du groupe Danfoss qui une Entreprises familiale d’un coté vous connaissez sûrement les produits, ce sont des compresseurs.
Les compresseurs Alain Dutertre qui est intervenu ce matin s’en sert pour sa machine à fabriquer ses saucisses et moi je manage une activité qui est rentrée dans le groupe, il y a quelques années ce que Monsieur Delalande présentait comme de la robinetterie.
Effectivement je suis dans la stratégie mondiale c’est à dire que j’essaye de vendre à l’ensemble du monde. Entre parenthèses on a quand des niches et les niches en question en l’occurrence les vannes. Je rependrais off sinon on y passerait l’après midi. Le Ça total est de 80 millions d’euros et le nombre de personnes est de ….. !
Nous disposons pour l’Europe de 2 lignes de production en France et 2 lignes hors UE, une aux USA et une en Chine. Nous sommes Iso 9000 et 14001 et on est train de s’orienter vers le choix de l’Iso 10001 qui est la norme que beaucoup d’Entreprises sont en train de regarder, suite à la directive du 7 novembre 2002. Par ailleurs c’est sans doute une des raisons pour laquelle, Gérard Provost avait beaucoup aimé "la Porte du changement s’ouvre de l’intérieur".
Ce matin Alain Dutetre disait quand y a la logistique, moi c’est vrai que c’est très onéreux, à Chalon on livre que les clients UE d’un seul point logistique. A ce niveau on est complètement en phase.
2 eme chose qui a été dite ce matin. Les valeurs bleu rouge et vertes de Thomas Durand. Cette couleur a historiquement ce qui était le métier pour beaucoup de chefs d’entreprises, un savoir faire et une faire savoir.
Je fais mes projets et un peu de pub.
On s’aperçoit aujourd’hui que les transactions sont quotidiennes ; il s’agit pas simplement de production mais il faut aussi être capable…je pense qu’il faut rajouter 2 talents supplémentaires : un premier, le client (voir le produit et le service de ce matin), l’usage du coût/client est de + en + importante, quand on vend un service, il faut bien comprendre quelle est la valeur que peut avoir votre produit. C’est une révolution et pour beaucoup d’entres nous va également dans les grandes écoles et écoles de management, cette notion là on l’a pas vraiment !!
Et dernier point, si on est capable d’avoir compris ce que veut le client, il faut aussi être capable d’être en phase avec lui au quotidien, être ouvert au moment où il faut et sans être absent.
Il faut fonctionner en réseau être maillé faire du réseautage, qu’est que ça veut dire ?
Dans le film ce matin il y a quelqu’un qui disait « …Vite, bien et pas cher … »
C’est vrai que si vous êtes dans un réseau vous allez avoir des indicateurs, le seul que je retiendrais… « C’est de voir plus vite que les autres… »
C’est une première vertu.
Rapidement et 3 eme chose et ce qui l’économie ou l’ergonomie d’un réseau, il s’organise en fonction de ce qu’on a vu et ce qu’on a mis en place ; il faut donc une organisation toute faite. On a trop tendance à s’imaginer tel un Cartésien, que l’on peut plaquer un schéma d’organisation sur un mode de fonctionnement réseau, pas du tout.
Il faut vraiment dire qu’à chaque situation va corresponde un mode d’organisation différente ; Alors ça c’est l’homme maillé. C’est celui qui est dans le réseau. Alors maintenant au lieu d’agir plus vite et s’organiser plus vite, moi j’ai 3 personnages.
Vous connaissez l’histoire de la grenouille ?
Les Grenouilles, en réalité si vous les jetez dans une casserole avec de l’eau chaude, elles vont immédiatement sauter hors du récipient. Pourquoi ?
Parce que leurs capteurs ont senti qu’ils faisaient chaud. Par contre si vous les mettez dans la casserole de l’eau froide et que vous montez progressivement et lentement la température, elles vont mourir ébouillantées… !!
Dans un langage scientifique, vous avez ses signaux faibles on les voient mais ils ne sont pas en réseau comme les grenouilles qui ont tendance à dire jusqu’ici tout va bien…
C’est quand tout va bien qu’il faut faire quelque chose. C’est vrai qu’on va pas dire au secours quand tout va bien parce que justement on a le temps de s’en occuper !
2 eme catégorie c’est ce que j’appelle les éléphants ce sont de gens très intelligents, ils savent qu’il faut passer en réseau.
Ce qui ne va pas c’est l’organisation !! On va vous changer l’organisation et ils vont vous changer l’organisation.
Il y a des grandes Entreprises qui ont changé d’organisation pour être en phase avec …leur temps !
Et quand ça ne marche pas qu’est ce qu’ils font… ils virent !?
L’organisation ne va pas, donc ce sont les gens qui ne vont pas !
Ils se croient sincèrement en réseau mais ils ne le sont pas …
L’autre et 3 eme catégorie, ce sont les chevaux de bois, alors là ce sont les plus dangereux. J’espère qu’il n’y en pas trop dans la salle, ce sont des gens comme sur un manège. Si vous ne voulez pas avoir le vertige, vous regardez l’œil du cheval de bois. Il regarde et il…. ! en utilisant éventuellement des mots à la mode
Ils vous font croire qu’ils sont en réseau , comme ça s’est passé il y a quelque années puis en fin de compte eux ont gardé leurs pouvoirs. Les chevaux de bois ne sont pas des gens de réseaux.
Des grenouilles(qui ne s’occupent pas de ce qui se passent autour d’elles),
des éléphants (préoccupés par l’organisation et ont tendance à jeter ceux qui ne suivent pas ),
chevaux de bois ‘préoccupés par leurs pouvoirs, jouant avec les mots
ou vous avez autour de vous des modes de comportements tout à fait originaux.
2 eme chose,
les peurs : on ose pas avouer ses peurs. Il y a des organisations ou des communautés de travail…. Des peurs qui empêchent d’avancer.
La première peur qui a beaucoup permis de se développer, c’est le fait que le réseau on arrive pas à l’organiser, on arrive pas à mettre une image qu’on puisse mettre dans un cadre !
Le cerveau gauche a des problèmes car il n’arrive pas à trouver sa fin.. Il y a des gens qui ont des mots comme « cahortique », à la fois chaos et organisation. Une organisation qui n’est faite que d’ordre ou de désordre ne peut fonctionner !
C’est donc pour le réseau, un équilibre à trouver entre l’ordre et le désordre, il faut laisser….
La deuxième peur, c’est la peur de perdre le pouvoir,
beaucoup de gens n’imaginent pas qu’un réseau ne peut pas être centré sur eux, que l’info ne passe pas par eux !
On le voit aujourd’hui où des gens ont des systèmes extrêmement centralisateur au niveau des e mails dans leur structure. Ils ont peur des nouveaux outils peur qui existait avant l’informatique. Les outils sont souvent distribués suivant le statut non pas suivant l’usage. ? On n’a pas les outils là où ils devraient être.
C’est de moins en moins vrai, très vrai dans les années 80 !
Quand vous regardez en entreprise, regardez les outils utilisés.
Ce matin, je regardais l’utilisation des PC….
Savoir s’en servir c’est vraiment ça et c’est différent que d’être propriétaire d’un ordinateur et de savoir s’en servir !
C’est d’utiliser au mieux les outils informatiques que les gens possèdent. Si cette peur des nouveaux outils existe, c’est que….
La dernière peur de ces organisations en réseau où on va rencontrer des gens qu’on a pas l’habitude de rencontrer… C’est la peur de ne pas être à la hauteur
Question : « qu’est ce que dans une organisations en réseau pour empêcher son désordre, est ce la peur du non contrôle de l’ordre existant ;la peur du pouvoir par les nouveaux outils technologiques ou peur de ne pas y arriver ?
Le carburant du système c’est l’information !!
Votre nourriture principale, c’est l’info que vous recevez et que vous redistribuez.
Il faut qu’elle soit transformée en intelligence.. !
Dans une entreprise, la première métaphore que je vois, c’est le bureau d’étude ou de département recherche c’est de voir s’il n’est pas capable de développer l’entreprise.
On a un véritable problème et ce matin ça était dit aussi, c’est une recherche de positionnement !
Et c’est l’innovation qui va changer la situation de l’entreprise : sinon c’est un cycle répétitif et l’intelligence est mal utilisée.
Et comment arriver à produire de l’innovation dans l’entreprise ?
Maintenant on a chacun une idée et on échange nos idées… Maintenant on a…… 2 idées chacun !!
C’est tout bete, faites ça dans votre entreprise et vous verrez que les gens ont la capacité de comprendre qu’on s’enrichit quand on échange !!
Si j’ai une conviction pour mon Entreprises c’est celle là : c’est le fondement de l’organisation !!
On va aborder la deuxième partie de mon intervention, je vais essayer maintenant d’expliquer la façon dont une entreprise peut fonctionner en réseau.
Conjuguer nos talents, c’est une façon de se souvenir de çà !
1/ J’ai pris le vol d’oiseau, c’est très à la mode , il faut 3 choses pour voler en groupe
– Il faut tenir debout tout seul (sinon le système réseau de fonctionne pas)
– il faut travailler ensemble
– il faut que le système est un sens…..Il faut s’enrichir de voler ensemble !
Au niveau des conditions, il y en a 4 (et c’est différent de l’organisation classique)
– Il faut savoir pourquoi !?
Aucun d’entre vous ne se mettra en réseau s’il ne sait pas pourquoi ? On le vit tous les jours en tant que chef d’entreprise. Pour que ça fonctionne, il ne faut pas qu’exécuter, il faut accepter de passer du temps et accepter de discuter.
C’est la direction vers laquelle les entreprise doivent tracer leur voie. Le but reste le même mais les façons d’y arriver peuvent changer !
Faire quoi et allez où ensemble !?
2/ la fonction, le titre, la définition était importante dans l’organisation classique et définissait ce dont on était capable.
Dans le réseau c’est l’inverse, c’est pas qui vous êtes en tant que statut qui est important mais ce que vous êtes capable d’apporter au réseau.
Il faut que j’arrive à connaître si je veux travailler avec vous que un tel peut apporter dans tel domaine !
Ça me fait pense à Thierry Gaudin (son dernier bouquin), « l’avenir de l’esprit », la reconnaissance passe avant la connaissance
3/ un réseau n’existe que par son inter activité. Dans d’autres temps, j’étais président du CJD, et on fait une expérience pour essayer de voir combien de gens fonctionnaient en réseau. E réalité les transactions pour chacun d’entre eux étaient très forts avec le réseau, d’autres moins…
Les indicateurs dans les réseaux, …le nombre de transactions entre vous peut entre une valeur intéressante !
4/ Technologies de l’information et de la communication et knowledge management, et autres logiciels qui prétendent mettre en boite une interaction humaine.. le réseau se perdra dans les modes d’emplois ….
5/ talents
Si quelque qu’un fonctionne tout seul dans un réseau assurez vous qu’il possède le marteau et le clou ; l’un sans l’autre, il ne pourra pas bosser. Mais il faudrait faire l’audit de çà pour dire que je suis en réseau. !
Le 2 eme principe : l’alignement !?
– l’intégration : la vertu de la chaîne d’intégration des valeurs ajoutées .
Dans une chaîne comme la votre qui est très externalisée, où vont les différents savoirs faire dans la chaîne des valeurs ajoutées pour créer le produit ou le service c’est très important il faut que les gens en prennent conscience.
Il faut parler tous les langages de chacun des métiers. Ça c’est un talent qui est de plus en plus difficile à maîtriser parce que quand j’ai découvert le jargon de votre métier, j’ai été stigmatisé avec Théâtre à la Carte que le pastichait et je vous garantie que les premières minutes on se demande où on est !!?
le talent d’échangeur, c’est le talent qu’on doit avoir quand on travaille en permanence avec des gens très différents, faire un petit travail je dirais de sémantique simplificatrice et d’explication, c’est pas forcement inutile….. !
Et derniers de 2 talents au service de la cohésion, Très important c’est que dans une organisation, vous avez un code déontologie et bien il est la dans le réseau , il faut bien que de temps en temps….. il faut le réactualiser en permanence et il faut des gens qui disent et bien ça on l’enlève ou ça on le rajoute
Et dernier point
Faiseur de pont… c’est que vous faites aujourd’hui en invitant des gens très différents ; un réseau ne fonctionne que s’il reste ouvert ? S’il se referme il va s’appauvrir et puis finalement au bout d’un certain temps, ça devient une secte un souvenir de ce que s’avait été et ça donne plus de nostalgie que d’envie d’y revenir…
Maintenant je voudrais passer sur une partie plus pratique Et je voudrais peut entre faire le sort une bonne fois pour toute, c’est peut entre prétentieux pardonnez moi, entre réseau et hiérarchie. On a très souvent dit c’est soit l’organisation pyramidale soit l’organisation réseau. En réalité, il se trouve qu’une thésarde de l’université de Nice a bossé dans mon entreprise et son directeur de thèse, Jacques Bararti, lui avait dit, le thème de la thèse était « jusqu’où peut on aplatir la hiérarchie ».
Comme dans mon entreprise, il n’y que 3 niveaux hiérarchiques, ça l’intéressait de regarder cà .Et en travaillant avec elle, elle s’est servie de tout un tas de livres de sociologues, dont Guidens et cie, elle nous a fait apparaître une chose qui à mon avis va paraître assez rapidement ; C’est que dans une entreprise vous avez 3 dimensions. 2 de 3 dimensions étaient parfaitement reconnues par l’organigramme.
La première dimension c’est la dimension d’autorité, tenir debout tout seul savoir où on va.
La deuxième dimension, c’est la dimension d’expertise, le staff et le line, et la troisième dimension qui est la dimension relationnelle n’apparaît pas dans les organigrammes, hors c’est elle qui est apparue dans les réseaux… Je vais prendre une image, je prends Jacques de Robert comme exemple, parce que nous sommes bourguignons tous les deux et dans la région il y a beaucoup de sous traitance et souvent il ya des contremaîtres qui quittent l’entreprise dans laquelle ils sont pour aller créer une autre entreprise et très souvent vous retrouver dans leurs parcours d’entrepreneurs, vous retrouvez ces 3 dimensions ;
Ils partent parce qu’ils savent exactement où ils vont aller, ils ont l’autorité et le savoir de l’avenir dans lequel ils tendent et ils partent souvent avec le savoir faire et ils partent avec une équipe de gens qui ont envie de se mouiller avec eux ;
Et vous retrouvez dans ce petit noyau de départ ces 3 dimensions, du sens de l’entreprise, de l’expertise nécessaire à développer le métier puis de la relation entre les gens qui ont l’habitude et l’envie de bosser ensemble. Et plus l’entreprise grandit, plus vous avez maintenant des Entreprises où vous avez des organigramme où l’autorité, la ligne hiérarchique et puis de l’expertise te rien de la relation. Et je crois toute la dimension d’un réseau qu’il faut faire ...passer .
C’est se dire ne jetons pas à bas les organigrammes classique qui ne représente qu’une partie de l’entreprise, par contre attachons nous à bien repérer comment la dimension relationnelle existe ou n’existe pas dans l’Entreprises . Dans le cas de mon entreprise , pour vous donner l’exemple jusqu’au bout .
La thésarde qui avez travaillé dessus c’est aperçu que dans certains fonds d’ateliers, il y a avait des gens qui avaient une relation avec le directeur de production en autorité sans problème, une relation avec les gens des méthodes en expertise sans problème mais qui y avait une espèce d’orphelinat , qui était orphelin avec la relation avec le reste de l’ entreprise », qui ne savaient plus à quoi servaient leurs produits, et personne n’allait les voir, etc..
Plus les entreprises vont s’externaliser et les entreprises se mondialisent et plus c’est quelque chose qu’on est entrain de vivre cad de perdre des relations en entreprise .
Quel est le rôle du dirigeant par rapport à ça et bien il va osciller entre le singe et le téflon.
Le singe c’est le patron qui s’occupe de tout, il va dans l’entreprise et puis il passe tous les matin dans les différents services, Monsieur Rougier à un problème, je discute avec lui c’est quoi votre genre problème c’est avec tel fournisseur, bon ben je vais m’en occuper aujourd’hui donc j’ai pris le singe qu’il m’a filer et je vais voir la dame et puis elle a un problème avec je ne sais pas quoi elle m’explique ces problèmes et puis je vous lui dite je vais m’en occuper du coup vous avez pris tout en charge. Il y a des dirigeants qui ont tendance à déresponsabiliser leurs collaborateurs en essayant par je ne sais quels mouvements affectifs de récupérer les problèmes qu’il ne leur laisse pas traiter ; donc sa c’est le singe, et puis vous avez à l’inverse et en trouve de plus en plus souvent les managers « téflons ». le manager téflon c’est je suis loin de mon usine, je suis dans siège social, je prends mes décisions à distance rien ne me touche et vous en avez énormément. En Bourgogne il y a des entreprises qui vont fermer qui déposent leurs bilans et on s’aperçoit qu’il y a beaucoup de managers téflons qui s’en sont occupés.
Alors qu’est ce que c’est la hiérarchie inversée, c’est justement.. pour revenir à ces sociologues moi je crois énormément que la seule façon de faire fonctionner une entreprises avec une autorité et des gens qui tiennent débout tout seul, c’est d’inverser la hiérarchie
En balance, il y a des sujets où vous êtes le patron, d’autres sujets où je suis le patron … et inversement et je ne suis pas du tout affecté par le fait que sur ces sujets vous prenez le leadership et sur d’autres c’est moi qui le prends.
Si l’entreprise c’est la relation il va falloir faire des progrès pour passer de la discussion au dialogue.
Vous percevez la différence entre les deux notions !?
La discussion, c’est j’ai mes convictions vous avez vos convictions on est à la TV particulièrement, on a de bons échanges, de beaux débats, ils se sont pratiquement mis sur le ….
Et puis à la fin de l’émission chacun repart avec ses convictions et rien n’a changé . Si on veut vraiment faire avancer le système pour être à la fois créatif en terme d’apport de formation d’info et de savoir, aller vers quelque chose qui a un sens pour l’entreprise pour lesquelles tout le monde est convaincu il faut passer de la discussion au dialogue.
Alors, je n’ai pas le temps de développer, retenez simplement 2 choses. Il y a 2 ouvertures à faire.
La première c’est que les convictions il en faut pas les abandonner, au contraire il faut être très fier de ses convictions et les pousser jusqu’au bout. Mais dans le meme temps vous poussez vos convictions vis-à-vis de l’autre et là ça peut entre vous RDT, Anvar, chefs d’entreprises on a entendu ce matin des témoignages dans ce sens, dans le même temps il faut être capable d’écouter au maximum d’explorer ce qu veut l’autre ; et c’est dans ce mouvement que vous allez avoir un effet coopérant quand vraiment chacun aura été au bout de ses convictions et être au bout de ce auquel y croit et l’autre ira au bout de ce qu’il peut écouter …
Ce sont des moments assez rares , vous apercevez quand vous les vivez qu’il y a des moments de silences où chacun est en train de s’approprier le projet de l’autre et les difficultés de l’un.
Je terminerai au niveau des travaux pratiques. Ce matin quand je vous ai écouter je me suis demandé si ce transparent servira à quelque chose . Je crois que finalement oui !
Parce que je m’aperçoit que quand vous rentrez dans une entreprise et que vous essayez d’interviewer un chef d’entreprise votre objectif c’est quand même l’interrogation que vous allez lui poser et qu’il se l’approprie et qu’il soit en face d e son projet véritablement..
Les 4 techniques que vais vous présenter ici, sont des techniques que l’on utilise pour les équipes métiers, manager l’intelligence c’est d’être capable pour la renouveler de développer l’apprentissage. Qui dit apprentissage, dit équipe apprenante. Sans développer à outrance, vous dans les entreprises des catégories de personnes qui souvent vis à vis de l’apprentissage on a exactement les mêmes réflexes, ceux qui sont en échec scolaire sont entrés dans l’entreprises, pour eux apprendre c’est de retrouver la peur d’être sanctionné et puis vous avez aussi les diplômés qui ont beaucoup de diplômes et qui pour eux apprendre, c’est renier un petit peu le statut que leur diplôme leur a conféré…
Du coup le véritable travail de l’équipe apprenante, c’est d’arriver que les gens puissent se mettre en situation d’incertitude et de recherche.
La première condition c’est que l’équipe puisse se partage l’objectif et la deuxième c’est qu’une fois, je vous donnerai l’ex dans un instant, que la question du sens a été donnée, ensuite il faut absolument que ceux quoi ont trouvé la question puisse eux-mêmes trouver la réponse….
! Parce qu’on sait qu’en pédagogie on ne réponds pas une à question qu’on s’est pas posé !!
Il faut déjà dans un premier temps que l’on créé la question mais surtout il ne faut déposséder l’équipe de la réponse !
L’image ou l’exemple que je vais vous donner ça c’est passé il y quelque années dans mon entreprises on avait travaillé sur ses sujets là et des assistantes commerciales s’étaient réunies pour se poser les questions qui les interpellaient et puis la première question c’est en fait on fait trop d’avoir aux clients, trop de remises…..
Et comment réduire le nombre d’avoir ça va dans un entreprise classique, la question est simple vous appelez le directeur financier les comptables et les gens de l’organisation ils vont vous éventuellement la réponse. Mais si vous voulez rester vraiment apprenant, si vous voulez vraiment manager l’intelligence des gens avec qui vous êtes, la seule solution c’est la suivante…
Et bien voilà vous avez posé la question « on fait trop d’avoir » et bien dans un mois et demi apportez tous les éléments de réponses et c’est ce que font les assistantes commerciales, elles ont été voir le directeur financier et les gens que j’évoquai à l’instant et qui ont l’expertise.
Et bien plutôt que d’être en condescendance vis-à-vis des exécutants… Ils se sont retrouvés en prestataires de services vis-à-vis de ces personnes ? Alors je ne sais pas ce que ça évoque dans vos métiers mais ça était pour nous une découverte…
La troisième condition et ça était dit ce matin par Thomas Durand qui a dit « … à un moment donné avec tout ce qu’on fait avec tous les métiers n’ont de valeurs qui si on a un client.
Chaque fois qu’on résout un pb d’entreprises, on ne l’est pas rapport à un client on est pas perdu on va vite tourner en rond. Il faut le faire vis-à-vis du client….(interne ou externe)
4 eme condition, puisque l’entreprise est faite de plusieurs métiers, il faut qu’en permanence le talent d’intégrateur se développe, ….si vous avez des réunions de techniciens, faites venir un comptable, un commercial et vous appercevez que les questions naïves qu’ils vont poser, vont faire avancer le schimblic.
Du style à quoi ça sert ce que vous êtes en train de discuter ?
A ce moment les gens vont s’arrêter parce qu’ils se faisait plaisir soit en sujet technique soit en sujet marketing, etc…
Je ne voudrais vous raconter mon histoire de rouge gorge et de mésange… qui est du tout une histoire pour meubler les fins de conférences, rassurez vous, c’est complètement dans le sujet.
C’est une histoire authentique qui s’est passé en Angleterre c’est a propos de l’apprentissage vous allez voir ! Vous savez qu’en Angleterre on distribue le lait sur les portes des maisons et ce depuis très longtemps et avant la dernière guerre, les bouteilles de verre n’étaient pas fermées et pour des raisons de précaution que c Mr Feuillet expliquait ce matin, on capsulait les bouteilles de lait ? Avant qu’elles soient capsulées les oiseaux de jardin , rouge gorges et mésanges avaient l’habitude d’aller siphonner la crème du lait des bouteilles ouvertes, chaque matin ils se nourrissaient ainsi ! A partie du moment où on capsulait les bouteilles … Problème comment allaient ils se nourrir ??
Alors les ornithologues qui ont observés la chose se sont aperçus très rapidement dans la population de mésanges et rouge gorges il y avait des individus qui arrivaient à percer de leurs becs les capsules et se nourrir ainsi…Jusque là je dirai ce n’est pas une histoire !
Mais 5 ans après, les mêmes ornithologues se sont aperçus que si encore quelques individus de rouge gorges continuaient de percer les capsules ans que les autres le par contre dans la population de mésanges, tous les individus savaient percer les bouteilles de lait !? Les mésanges ont appris à percer les capsules des bouteilles de lait entier
Quand vous avez un groupe qui est confronté à une situation difficile, besoin de survivre, vous avez tous envie de trouver une solution…Donc l’innovation ne peut être pas être expliqué, c’est souvent la réponse à une survie nécessaire.. !
Mais à noter qu’il n’y avait pas de différence entre les deux populations.
Deuxième raison diront certains mais ils communiquent entre eux comment il fallait faire, le façon de
En fait il y aune troisième raison, est que quelqu’un la connaît… ?
Les mésanges vous les trouvaient quand les petits sont nés, elles vont se balader du printemps jusqu’à la fin de l’été de jardin en jardin, en groupe tout le temps en balades ; et vous imaginez dans le même temps, elles se passent le savoir…
Cet apprentissage partagé s’explique par le fait que les mésanges sont très sociables.
Par contre les rouges gorges, eux qu’est ce qui font !? Ils se lèvent plus tôt que les mésanges le matin et ils vont siffler au 4 coin de leur territoire toute la journée pour le défendre.
En guise de conclusion, j’espère que vous serez plutôt mésanges que rouges gorges.
Bruno Rougier (Animateur de la journée, France Inter) : : à vous entendre le réseau ne représente que des avantages, est que ça veut dire qu’il n’y a aucun risque à se mettre en réseau ?
Jacques Chaize : Si quelqu’un ne vole pas tout seul (je l’ai déjà dis en contre point tout à l’heure), n’est pas assez autonome, je pense qu’il aura un vrai problème dans le réseau .
Si quelque à plus une posture d’exécutant qu de prises d’initiative. Par exemple on m’a dit dans votre boite ça manque de hiérarchie (on ISO 9001 donc on a pas de problème d’organisation) parce que il y a des gens qui sont en attente d’un chef, d’une direction à limite que leur chef prennent leur singe, etc.… Je dirais ça à la limite c’est le problème.
Non je crois quand les réseaux meurent c’est quand ils meurent d’absence d’utilité, et ça c’est très bien !!
Dans les conditions d’existence d’un réseau, l’inter activité que l’on évoquait celle qui faut donner avant de recevoir. On est dans le bras de fer, si les gens n’ont pas compris que dans la coopération, il fallait d’abord prendre le risque de donner avant de recevoir, on ne peut pas se mettre en réseau. Ils ont compris intellectuellement ce qu’était un réseau à la limite tous les outils organisationnelles pour mettre en place le réseau, mais s’ils ne font pas ce geste qui dit et bien je me lâche j’y vais. Si voulez un moment donner il faut être relativement clair en soi et dire j’ai rien à perdre, rien à perdre… !
Qu’est ce qui peut mettre en péril un réseau ?
S’il s’isole, s’il n’a pas le contact avec d’autres réseaux, on le voit très bien dans le réseau des chefs d’entreprises, les réseaux locaux etc… les gens finissent par vivre entre eux de vivre en club et à ce moment là, ils s’étiolent…
Mais un réseau qui est ouvert en permanence ,il va effectivement se confronter, C’est pas évident d’aller à la rencontre d’étrangers de l’inconnu…
Ne perdons pas vu de l’innovation c’est toujours fait de choses qui n’avaient aucune raison de se rencontrer …Il faut accepter cette différence crée une tension permanente dans un réseau ; C’est pas confortable un réseau, pour ce qui s’imagine que c’est confortable c’est faux !!
Bruno Rougier :Quels sont les pièges qu’il faut éviter ?
Jacques Chaize : C’est de ne pas aller au bout de la logique.
Les gens du réseau qui on peut visiter notre entreprise se sont aperçu qu’on avez une entreprise ouverte sans aucun bureau fermé ni le mien ni aucun. Pourquoi parce que, si vous êtes d’accord avec l’idée des idées ça veut dire que il faut organiser l’entreprise pour que toute l’information circule Or qu’est ce qu’on voit dans la plupart des organisations, on voit que si on admet que 98 % des info sont banales, on s’organise autour des 2 % qu’on considèrent comme stratégiques qu’on doit rendre confidentielles et c’est pour ça qu’on met des murs et des cloisons . Mais si vous partez du principe qu’il faut organiser votre entreprise autour des 98%
Bruno Rougier :Si allergie au réseau : s’il y avait un argument pour plus être allergique, quel serait il ?
Jacques Chaize : Je crois que c’est madame qui la dit tout à l’heure c’est la liberté et le plaisir ! Ils sont largement supérieurs aux murs et aux cloisons de l’organisation traditionnelle.
Pour la première fois également les « Trophées Esprit Réseau » ont été remis à six PME-TPE (sur cinquante huit nominées).
Cinq saynètes programmées tout au long de la journée et jouées par des artistes maniant avec talent humour décapant et réalisme, ont apporté ce supplément d’âme nécessaire à la réussite de cette première rencontre nationale appréciée à l’unanimité.
Ce prix récompense des projets innovants d’Entreprises Industrielles ou Artisanales :
• AFT Plasturgie - Bourgogne ( Plasturgie )
• Cristallerie St Paul - Limousin ( Verrerie )
• Localand - Aquitaine ( Location matériel )
• Pérard - Lorraine ( Matériel Agricole )
• Valeur Bois Industrie - Centre ( Bois )
• Printherm - Pays de la Loire ( Imprimerie )
Ces Entreprises ont bénéficié, grâce au RDT, de mise en relation avec un centre de compétences qui leur a ainsi permis d’élever leur niveau technologique.
- Bruno Rougier, animateur de la journée, France Inter, Philippe Jurgensen, Président Directeur Général de l’ANVAR et Philippe Chican, Président du Conseil des réseaux et Président d’Alsace Technologie.
- Philippe Jurgensen, Président Directeur Général de l’ANVAR et Philippe Chican, Président du Conseil des réseaux et Président d’Alsace Technologie.
- M. Christian Béchon, Directeur de Cabinet de Mme Nicole Fontaine, Ministre déléguée à l’industrie
M. Christian Béchon, Directeur de Cabinet
Je vous prie tout d’abord d’excuser Mme Nicole Fontaine, Ministre
déléguée à l’industrie, qui aurait aimé pouvoir conclure elle-même vos travaux. Elle m’a chargé de la représenter et de vous transmettre les messages qu’elle souhaite vous adresser.
Je ne doute pas que les échanges et les réflexions qui ont eu lieu au cours de cette manifestation ont été riches et constructifs. La lecture du programme de cette journée, à travers les conférences et les témoignages qui se sont succédés me permet de dire qu’elle fut certainement l’occasion de mettre en avant toute la diversité et la richesse d’une organisation construite sur la base d’un réseau de personnes motivées et compétentes, rassemblant, au niveau régional, les différents organismes d’appui aux PME-PMI tels que les DRIRE, les CCI, l’ANVAR, les CRITT, les Conseils régionaux, les Agences de développement économique , …
Comme vous le savez, l’innovation est au cœur des priorités politiques de la ministre.
Le processus d’innovation peut être décrit comme un chemin qui va d’une idée à un nouveau produit, à un nouveau process ou à une nouvelle organisation. Ce chemin est difficile et risqué. De nombreuses étapes jalonnent son parcours. L’innovateur va y rencontrer des acteurs multiples et variés. Parmi ceux-ci … les membres des RDT.
Comme nous l’apprennent les sociologues de l’innovation, l’innovation n’est pas l’apanage d’un individu isolé, c’est, en réalité, l’affaire d’une équipe, d’un réseau d’individus. La mission des RDT d’aide et de conseil aux PME-PMI vous place d’emblée comme des acteurs essentiels de ce processus. Vous êtes au cœur de cette dynamique du changement technologique, clé de la compétitivité de nos industries.
En conclusion de vos travaux, j’aimerais vous faire partager deux réflexions : la première sur l’importance de l’innovation portée par les PME-PMI « traditionnelles » ; la seconde sur la place à accorder au maillage des acteurs de l’innovation. Vous retrouvez là deux préoccupations des RDT.
1 – L’importance de l’innovation des PME-PMI « traditionnelles »
L’abondance des dossiers déposés dans le cadre du Trophée « Esprit Réseau » montre que l’innovation technologique n’est pas seulement le fait des grandes entreprises, disposant de budgets et d’équipes de recherche considérables ; c’est aussi la réalité de petites entreprises qui décident, à un moment donné, pour se développer et faire face à une concurrence de plus en plus vive, d’introduire une nouveauté technique dans leur produit ou dans leur process ou qui lancent sur le marché un produit innovant.
La taille de l’entreprise n’est pas un facteur discriminant en matière d’innovation. Il en est de même du secteur industriel. Trop souvent, lorsque l’on parle d’innovation technologique, nous avons à l’esprit les seules entreprises dites de « haute technologie ». A mes yeux, cette vision est trop restrictive : l’innovation n’est pas l’apanage de ces seules entreprises. En examinant les résultats du « Trophée réseau », que voyons nous ? Les six lauréats appartiennent à des secteurs industriels variés, n’ayant que des rapports éloignés avec la haute technologie. Ils viennent du domaine du machinisme agricole, des matériaux, de la conception et de la fabrication de machines spéciales : les imprimantes pour carton plastique et les machines pour séchage du bois par haute fréquence.
L’innovation technologique n’est donc pas réservée à une catégorie particulière d’entreprises. Toute entreprise a vocation à innover pour survivre et se développer.
Il est important que ce message soit affirmé. Les PME-PMI « traditionnelles » innovent aussi et cette innovation, que l’on qualifie souvent d’incrémentale, a toute sa place dans la dynamique de l’activité économique.
Vous avez un rôle capital à jouer dans cette prise de conscience et dans la promotion de ce type d’innovation auprès des PME-PMI qui représentent plus de 90 % des nos entreprises. Cette journée, je l’espère, permettra de mieux vous faire connaître et vous donnera la notoriété que vos actions méritent.
2 –L’importance du maillage des acteurs de terrain
Nous sommes aujourd’hui dans une société de réseaux, … Internet, le réseau des réseaux, en est l’illustration même. Vous même appartenez à de multiples réseaux, tant professionnels que privés. La force d’un réseau s’est beaucoup plus que la simple addition des forces de ses membres … c’est d’ailleurs ce qui légitime ce type d’organisation.
En mettant en réseau les principaux intervenants régionaux en matière de soutien technologique aux PME-PMI, les RDT s’inscrivent donc dans ce mouvement.
Ce choix du maillage des acteurs régionaux a le mérite et l’avantage d’optimiser les visites vers les PME-PMI et de recueillir et de diffuser, au sein même du réseau, des informations importantes sur les besoins et les attentes de cette population. Il y a là les éléments essentiels de ce qui fait la valeur des RDT : être proche du terrain pour apporter des solutions concrètes et adaptées, et être un point de convergence de différents services d’appui technologique permettant un partage d’information et d’expérience. Cela suffit-il pour qu’un réseau fonctionne correctement ?
Il y a de nombreuses conditions au bon fonctionnement d’un réseau. J’imagine que vous avez dû en parler amplement aujourd’hui, notamment en vous interrogeant sur la façon d’améliorer le mode de fonctionnement actuel des RDT ou sur la nécessité de créer des liens encore plus étroits avec vos partenaires.
Je souhaiterais évoquer un autre point qui me semble tout aussi important, celui du sentiment d’appartenance au réseau. Le propre des RDT est de rassembler des personnes venant d’institutions publiques différentes. Cette diversité fait la richesse des RDT, mais cette richesse ne sera « réelle » que si vous avez ce sentiment d’appartenir à cette structure et si vous agissez en ce sens.
Je fais le souhait que cette journée ait permis de créer ces liens indispensables pour que ce sentiment d’appartenance émerge et se concrétise.
3- Les mesures gouvernementales
Avant de conclure, je voudrais revenir sur deux éléments essentiels de la politique menée par Mme Fontaine pour développer la compétitivité de nos entreprises industrielles.
Il s’agit en premier lieu du plan innovation qui comporte un ensemble de mesures concrètes pour aider les entreprises à accroître leur effort de recherche et d’innovation et à travailler davantage avec le monde de la recherche.
Les principales mesures concernent :
– la création d’un statut fiscal pour les investisseurs providentiels ou business angels ;
– des aides particulières pour les jeunes entreprises innovantes
– de nouvelles aides fiscales pour les entreprises innovantes et l’engagement d’une réflexion sur l’évolution du crédit impôt-recherche
– la simplification du circuit des aides à l’innovation
– le renforcement de la valorisation de la recherche et développement dans les entreprises et les laboratoires
– des actions sur les filières de formation à la recherche et à l’innovation et des initiatives françaises au Conseil Européen du printemps 2003.
Ce plan important marque de la part du gouvernement un engagement total et de long terme sur le thème de l’innovation.
Les réseaux de diffusion technologique qui sont des acteurs de terrain essentiels pour la diffusion de l’innovation auront un rôle essentiel à jouer dans l’information des entreprises sur ces dispositions.
J’ai décidé de lancer une vaste consultation nationale sur les grandes lignes de ce plan qui est présenté sur le site internet du ministère de l’économie, des finances et de l’industrie. Je vous invite à participer activement à ce débat et à faire part de vos réactions et propositions. Sachez que celles-ci seront examinées avec le plus grand intérêt.
En second lieu, je souhaite évoquer le plan de promotion de la propriété industrielle que Mme Nicole Fontaine a rendu public le 28 novembre 2002. Essentiellement destiné aux PME, ce plan comprend un ensemble de mesures qui peuvent être résumées de la manière suivante.
Actions en faveur de la formation
- sensibiliser tous les futurs cadres de l’économie française, c’est-à-dire les élèves des écoles d’ingénieurs, de commerce et de gestion, à la connaissance des principes de base de la propriété industrielle. Objectif pour 2005, 50 % des élèves des 300 écoles d’ingénieurs et des 150 écoles de management et 100 % des élèves des écoles dépendant du ministère de l’industrie ;
- former un plus grand nombre de spécialistes de la propriété industrielle, que ceux-ci travaillent au sein des entreprises ou à titre libéral. La création en France d’un 2ème centre de formation de haut niveau est mis à l’étude ;
Actions de terrain
En s’appuyant sur les réseaux existants et en association avec les collectivités territoriales, il s’agit de proposer aux PME une nouvelle prestation baptisée "pré diagnostic propriété industrielle". Les entreprises pourront disposer, pendant un à deux jours, d’un expert en propriété industrielle, et ce pour une somme modique, en partie financée par des fonds régionaux. Cet expert viendra sur place et aidera les chefs d’entreprises à dresser un état des savoir-faire, des procédés ou des techniques, susceptibles d’être brevetables. Le dirigeant d’entreprise restera alors libre d’y donner suite, en toute connaissance de cause.
Actions de communication
- lutter contre la contrefaçon par la relance du Comité national anti contrefaçon dont la présidence a été confiée à M. François d’Aubert, député de la Mayenne. Un plan comprenant des actions en termes de formation, de sensibilisation et de coopération internationale, sera mis en œuvre en 2003.
- mieux faire connaître le rôle clé que jouent les professionnels de la propriété industrielle. Au delà des campagnes de communication régulièrement menées par l’Institut National de la Propriété Industrielle, il s’agit d’encourager le recours, notamment par les PME, aux compétences des spécialistes de la propriété industrielle.
Mesures réglementaires
Le code de la propriété intellectuelle n’a pas été modifié depuis plus de 10 ans. Un décret en Conseil d’Etat comprendra des dispositions concernant :
- la modernisation du statut des conseils en propriété industrielle ;
- le renforcement du rôle du Conseil Supérieur de la Propriété industrielle qui sera composé d’un plus grand nombre d’acteurs de la propriété industrielle, notamment les entreprises, et en particulier les PME, ainsi que les centres de recherche ;
- l’amélioration du fonctionnement de l’Institut National de la Propriété Industrielle par une redéfinition des rôles respectifs du directeur général et du conseil d’administration, par la mise en place début 2003 du dépôt électronique des brevets, par un meilleur accueil des clients tant à Paris que dans les délégations régionales.
Système juridictionnel
La lenteur et la complexité des procédures judiciaires ainsi que la faiblesse des sanctions encourues par les contrefacteurs constituent pour les PME les principaux obstacles au dépôt de brevets. Une réflexion est engagée avec le ministère de la justice sur ces deux points :
- renforcer le professionnalisme des tribunaux compétents ;
- sanctionner davantage les contrefacteurs, notamment en prenant en compte, pour déterminer le préjudice subi, les bénéfices illicites réalisés par le contrefacteur.
Dans ces deux domaines, que ce soient l’innovation ou la propriété industrielle, la ministre considère que les réseaux que vous formez ont un rôle essentiel à jouer pour transformer ces décisions gouvernementales en actions concrètes sur le terrain. Mme Nicole Fontaine compte donc sur vous, sur votre engagement et sur votre capacité à toucher directement les entreprises, et en particulier les PME. Seule une mobilisation de tous nous permettra de réaliser des progrès. La ministre vous remercie vivement par avance des efforts que vous allez déployer.
Voilà en quelques mots ce que Mme Nicole Fontaine aurait aimé vous dire personnellement. Elle forme le vœu que les RDT poursuivent avec un plein succès leur travail essentiel d’information et de conseil aux PME sur les différents aspects de l’innovation technologique.
- M. Christian Béchon, Directeur de Cabinet de Mme Nicole Fontaine, Ministre déléguée à l’industrie.
- 17 décembre 2002
- Annuaire nationale des Réseaux de développement technologique (RDT) du 17 décembre 2002
Historique des organismes de soutien à l’innovation en Champagne-Ardenne :
En 1967 l’agence nationale de valorisation de la recherche (ANVAR) a été créé pour valoriser, principalement auprès de l’industrie, les résultats de recherche des grands laboratoires publics et/ou universitaires français (transfert de technologie).
En 1979, l’ANVAR s’est vu confier la gestion de l’aide à l’innovation.
14 décembre 1988 en Conseil des Ministres, Monsieur Hubert CURIEN , Ministre de la Recherche et de la Technologie, a présenté une communication préconisant le lancement d’un réseau de diffusion technologique. Ce projet a pris forme et a été officiellement lancé par le Ministre dans deux régions : en Lorraine le 4 décembre et en Limousin le 5 décembre 1988. L’ANVAR et le CEA participer activement à cette opération. L’objectif est d’améliorer l’action en faveur des petites et moyennes entreprises et en particulier pour faire ressortir leurs besoins en matière de technologie et ainsi leur offrir la réponse la plus appropriée.
- 8 février 1991 : annonce officielle à Châlons-sur-Marne de la mise en place du Réseau de Diffusion Technologique par Mr CHEREQUE, Ministre délégué à l’aménagement du Territoire et des Reconversions.
– 14 mars 1991 Assemblée Générale Constitutive avec 35 personnes, dont 27 membres fondateurs, et Yves BONNET, Préfet de Région. Le nom de l’association est Champagne Ardenne Technologie . Le président de l’association élu est Monsieur Eugéne VOISIN, PDG de la SODEMAT à TROYES. L’Etat et la Région financent l’association à 50/50%. La coordination et l’animation nationale de l’ensemble des RDT ont été déléguées à l’ANVAR.
– 18 mars 1991 Récépissé de déclaration de constitution de l’association
– Le 23 août 1993, embauche d’une animatrice Réseau Virginie NIVIERE
– Le 7 décembre 1993, Jacques DOCHEZ nommé Président.
– Le 7 juin 1999, Alain VALLET, de REIMS AVIATION, nommé Président.
- Le 21 août 2000, embauche d’un nouvel animateur du Réseau de Diffusion Technologique, Christophe JUPPIN Directeur de Champagne Ardenne Technologie en remplacement de Virginie BERLIOZ démisionnaire, qui suit son mari en Charente-Maritime (LVMH).
– ICAR, l’incubateur public, a été officiellement créé en décembre 2000.
- 8 juillet 2005 la Banque du Développement des PME fusionne avec l’Anvar pour créer le groupe Oséo.
- L’Agence pour la Recherche et l’Innnovation en Champagne-Ardenne (Champagne-Ardenne Research and INNovation Agency CARINNA) a été créée le 29 janvier 2007 par la fusion de l’incubateur ICAR, Europol’Agro et Champagne-Ardenne Technologie (Réseau de Développement Technologique (RDT) Champagne-Ardenne) et a exercé son activité de juin 2007 à décembre 2014.
-La loi du 31 décembre 2012 a créée la Banque publique d’investissement (Bpifrance) qui résulte de la fusion du Fonds Stratégique d’Investissement (FSI), de CDC Entreprises et d’Oséo.
– Depuis le 15 juin 2013, Nicolas Dufourcq est le Président du Conseil de l’établissement public BPI-Groupe
- L’Agence ID Champagne-Ardenne a été créée le 18 décembre 2014 par la Fusion par absorption des agences CARINNA (agence d’innovation) et CADev (agence de développement) et a exercé son activité de juillet 2015 à décembre 2017. En quelques mois aprés la fusion, la quasi totalité du personnel de CADev a quitté la structure.
- L’Agence Grand E-nov, l’Agence Régionale d’Innovation du Grand Est, a été créée le 26 juin 2018. Cette fois, il n’y a pas eu fusion, mais fermeture des structures préexistantes : ID Champagne-Ardenne à Reims, le Centre de Ressources Régional à Metz en Lorraine ( qui comportait le Réseau de Développement et d’Innovation (RDI) en Lorraine) et Alsace Innovation, à Mulhouse en Alsace. Sur les 18 ex-collaborateurs d’ID Champagne-Ardenne 6 anciens collaborateurs d’ID ont été repris dans l’effectif de Grand E-nov.
Pour en savoir plus :
– Rencontre nationale des RDT le 23 novembre 2001 à Troyes.
– Champagne Ardenne Technologie : Soutenir l’innovation dans les PME en janvier 2002
– Réseau de développement technologique le 18 juin 2002
– Rencontre nationale Inter Réseaux à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris le 17 décembre 2002
– Aider les PME à s’ouvrir à l’innovation technologique en décembre 2003
– Champagne -Ardenne Technologie s’auto-dissout dans Carinna le 16 mai 2007
– L’urgentiste de l’innovation en mars 2010
– Agrafes CB, inventeur écolo le 3 mars 2011
– Des résultats bien concrets pour l’agence Carinna en 2012.
– Valérie RANDÉ : « Le RDT de Midi-Pyrénées guide et accompagne les entreprises qui veulent innover » le 21 février 2013
– L’innovation, ça rapporte, le 13 mai 2014
– La nouvelle « ID » de la région du 18 décembre 2014 à Reims
– Le « diagnostic innovation » : Mikroland, l’innovation au service de la chirurgie
– Création de l’Agence Régionale de l’Innovation – Grand E-nov
– Grand E-nov : Booster l’innovation en Grand Est le 26 juin 2018 à Metz
– Christophe Juppin valorise et développe l’écosystème innovant de Haute-Marne
– Accompagnement : « La région devient la plus attractive de France pour les start-up » le 03 décembre 2018 à Reims