interview de Christophe Juppin a Radio bouton le mardi 14 février 2024

, par Morgane BERGUIN

Interview de Christophe Juppin, co-fondateur de la start’up i-Tego, par Morgane Bergin a Radio bouton le mardi 14 février 2024, lors de l’émission "la quotidienne" sur la fréquence 90.6.

Radio Bouton est une radio scolaire et associative créée en 1990 pour et par les enfants de l’Institut Médicoéducatif de Boutancourt dans les Ardennes.

Morgane Bergin, journaliste radio, animatrice de "la quotidienne"

Morgane Bergin L’entreprise i-Tego est incubé par Rimbaud’tech, alors quelle est cette entreprise i-Tego ? Et en quoi consistait l’accompagnement avec Rimbaud’Tech ?

Christophe JUPPIN

, co-fondateur de la start’up i-Tego,

C’est beaucoup de questions. I-Tego était initialement une entreprise axée sur la cybersécurité. Nous avons réalisé un POC, un exemple de concept, pour montrer pourquoi notre serveur de sécurité fonctionne bien. Nous avons donc réalisé un audioguide. Il se trouve que cet audio guide a remporter un succès, cette application a rencontré son public.

Donc, à la base, si je vous suis bien, l’audioguide, c’était en fait un test grandeur réelle du serveur de sécurité ?

Voilà. C’était un exemple qui montrait l’intérêt d’avoir un serveur d’authentification des échanges. L’audioguide était l’exemple. Et cet exemple utilise la voix, donc des outils de transformation de l’écrit en vocal et le multilinguisme.
On a développé un audioguide performant, qui peut présenter et décrire un point d’intérêt en 15 ou 20 langres langues sur un choix de plus de 50 langues possible.

On va revenir sur tout ça. Mais avant, que je comprenne bien, vous développez l’audioguide en parallèle de ces questions de sécurité. Aujourd’hui, si on a besoin des solutions de sécurité, il est toujours possible de vous contacter ?

On a les compétences. Mon associé Bertrand DEGOY est un développeur très compétent issu de la marine. L’informatique et la sécurité est un domaine qu’il aime beaucoup et sur lequel il développe toujours. On a fait des applications pour le ministère de la Santé, etc. Mais aujourd’hui, notre développement, c’est vraiment l’audioguide, la valorisation des points d’intérêt et puis la valorisation des territoires.

Parce que pour valoriser un territoire, à mon sens, le multilinguisme est nécessaire, c’est un des facteurs essentiels pour attirer des gens sur un territoire. Quand vous préparez un circuit dans un pays étranger, vous allez regarder les endroits où on parle votre langue, sauf si vous êtes polyglotte. Je vous le souhaite, mais ce n’est pas mon cas. Et donc je trouve que c’est pratique quand on va dans un pays étranger, de pouvoir écouter des explications dans sa langue maternelle. En fait, la loi Toubon, en France, n’oblige sur un panneau, que d’avoir le français et deux extraits dans deux langues étrangères. C’est la seule obligation légale. Et c’est quand même un peu court.

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Pour valoriser un territoire, à mon sens, le multilinguisme est nécessaire, c’est un des facteurs essentiels pour attirer des gens sur un territoire. Christophe JUPPIN, co-fondateur de la start’up i-Tego, ( photo : Terry Varenne Rimbaud’tech)

En même temps, sur un panneau, on n’aurait pas forcément la place de mettre 50 langues, ou il faut un très grand panneau.

Exactement.

Donc l’avantage du multilinguisme, c’est d’avoir un choix de 15, 20 langues dans lequel vous allez trouver votre langue maternelle. Et vous allez pouvoir faire la visite d’une commune ou la visite d’un musée en écoutant votre langue maternelle, ce qui est quand même un confort de visite très appréciable. Et c’est également important pour les personnes handicapées visuelles. Et puis pour les enfants. Un enfant, il va apprendre à lire à peu près à sept ans. A 10 ans, il va lire deux, trois panneaux, puis au bout de trois panneaux, c’est bon quoi, il va passer à autre chose.

À supposer que déjà, ils connaissent tous les mots qu’il y a sur le panneau.

Exactement. Quand c’est du patrimoine, ce n’est pas toujours évident. Cela représente quand même un effort à cet âge-là. Et au bout de trois, quatre panneaux, il va arrêter. S’il a ses écouteurs de smartphone et qu’il écoute les explications, c’est beaucoup plus facile. Et donc il va pouvoir faire toute la visite. Et puis après, en fin de visite, il va pouvoir échanger avec ses parents. Donc ça devient une visite familiale. Quand il va revenir et qu’il va aller voir sa grand-mère, il va dire : « Oh, tiens, regarde, j’ai été voir ça. Je peux te montrer sur l’application. »

On va revenir sur comment ça fonctionne et à qui c’est destiné. Je voudrais revenir d’abord sur la genèse, c’est-à-dire cet accompagnement par Rimbaud’tech, à quel moment vous vous êtes dit : « OK, je suis là, j’ai mon associé. On est deux, mais il va nous falloir un petit coup de pouce en plus » ?

Mon associé et moi, nous avons eu deux expériences conjointes, mon associé et moi. Pour mon associé, Bertrand DEGOY, c’était au musée de la Marine avec ses petits-enfants. Et moi, c’était en visitant l’Autriche. J’ai visité plusieurs musées. J’aime beaucoup le patrimoine. Les explications était en allemand. J’ai été surpris de voir que les musés proposaient des extraits en anglais et en italien, mais rien en français. Donc, moi, je ne suis pas multilingue, et donc j’ai trouvé ça très pénalisant et très frustrant. De faire la visite avec des guides papiers, ce n’est quand même pas la même chose. Donc, on a eu le même constat au départ.
En faisant des enquêtes, on s’est aperçu que les musées, pour prendre cet exemple-là, mais on peut en citer beaucoup d’autres, ils utilisent du matériel assez coûteux pour avoir des audioguides, qui nécessitent des enregistrements vocaux qui sont, eux aussi, très coûteux. Enfin, il faut suivre la logistique du matériel, il faut bien le désinfecter suite au Covid ou des choses comme ça. Des musées nous ont dit : « On arrête, c’est trop contraignant ! » Et donc la solution qu’on apporte, nous, c’est la solution idéale, pas chère, et vraiment très facile d’emploi.

Mis à quel moment vous vous êtes dit : « OK, on a cette idée, mais pour la mettre au point, on va avoir besoin de l’accompagnement Rimbaud’Tech » ?

Alors, Rimbaud’Tech, travailler avec eux, cela s’est un petit peu imposé... Moi, je viens donc du milieu de l’accompagnement et l’innovation, et j’ai toujours travaillé avec des partenaires institutionnels, donc pour moi, c’était naturel. Mais plus que ça, c’est une nécessité, parce que dans l’innovation, quand vous avez une idée, vous avez besoin de la confronter à un environnement, puis vous avez besoin de ne pas être seul et d’avoir un réseau autour de vous. Si vous restez seul et si vous n’utilisez pas le réseau qui est mis à votre disposition, vous perdez beaucoup de cartes qui sont vraiment des outils très importants pour se développer. En plus, Rimbaud’Tech, c’est une équipe de jeunes, une équipe formidable.

Et vous ne dites pas ça parce que Terry Varenne est ici ?

Non, je ne dis pas ça uniquement pour ça, mais vraiment, c’est très agréable de travailler avec cette équipe. Donc, moi, je suis Ardennais, j’ai quitté les Ardennes, il y a une trentaine d’années pour aller dans différentes structures, et je reviens dans les Ardennes avec grand plaisir, parce que l’accueil est vraiment formidable.

Et donc vous avez cet audioguide qui fonctionne sur le multilinguisme, sur le vocale , qui n’est pas humaine, qui lit des textes. Comment ça fonctionne concrètement ? C’est-à-dire que cette voix, vous l’avez programmée, vous ? Comment ça marche ?

Ce sont des outils qui existent. La voix synthétique, elle existe. Le multilinguisme, la traduction d’un texte en plusieurs langues, cela existe depuis plusieurs années, mais cela a vraiment abouti depuis quatre, cinq, ans. Avant, je pense que tout le monde a fait l’expérience que les traductions, c’était pas tout à fait ça. Il y avait quand même pas mal d’erreurs, et ce n’était pas tellement utilisable. Aujourd’hui, on est arrivé à un niveau de qualité, je dirais même de perfection, qui est assez bluffant. On a 20 voix possibles, tant masculines que féminines, un choix de 50 langues possible. On commence à avoir des langues régionales. Donc, cela ce sont deux outils qui existent. Maintenant, il fallait avoir la compétence informatique pour les mettre en musique, pour faire l’application qui va bien, qui fonctionne bien, qui soit intuitive, facile d’utilisation, agréable à regarder.

Donc, nous, on dépend beaucoup quand même des photos qu’on va nous communiquer, qui vont servir à fixer l’endroit, dont on veut parler, et puis du texte, l’indexation du texte qu’on va nous proposer. Le texte oral, ce n’est pas forcément le texte écrit. Il faut essayer de ne pas dépasser une minute ou deux minutes, grand maximum. Il faut être percutant. Ce n’est pas forcément du langage écrit. Cela nécessite certaines conditions pour arriver à quelque chose de sympa. Mais maintenant, on a bien l’habitude de faire ce genre de choses, et on est ravis de le mettre à disposition du territoire.

Comment ça marche la mise en musique de la boîte synthétique avec les outils de traduction ?

Pour nous, c’est très simple parce qu’en fait, notre application, initialement, on l’avait prévue pour que ce soit un produit SAS, c’est-à-dire un produit mis en service pour le grand public. Donc, il suffit d’avoir une photo, un titre et un texte, et, voilà, cela se génère pratiquement automatiquement. Alors, cela nécessite quand même quelques petits ajustements, je vous l’ai dit, notamment dans la rédaction qu’on nous propose ou des choses comme ça. C’est vraiment notre savoir-faire. Donc c’est un produit qu’actuellement on fait « en mode agence », on va dire, mais il est très facile d’utilisation, et donc on peut vraiment répondre à toutes les demandes qu’on nous fait.

Facile d’utilisation autant pour le demandeur que pour l’auditeur. Si je suis le musée du cheval de trait, là, dans les Ardennes, j’ai besoin d’un audioguide, concrètement quelles sont les démarches ?

Alors, il suffit de nous contacter. Moi, je fais un devis qui est toujours le même ; on n’a pas plusieurs tarifs. C’est un tarif vraiment pas cher, très facile d’acquisition financièrement, et on va demander une photo et un texte avec un titre pour chaque point d’intérêt. Et puis la localisation, mais ça, la localisation, on peut venir sur place, on peut la retrouver. Donc, voilà, ce sont des conditions qui sont quand même très simples. Et en plus, une fois que vous êtes livré, on vous donne tous les accès. Si vous apercevez qu’il y a un paragraphe qui ne va pas parce qu’il y a des données qui ont changé ou parce qu’en écoutant vous dites : « C’est mal formulé, on va refaire la phrase », on va relancer l’application et cela se génère tout seul. Alors que si vous utilisez actuellement les produits enregistrés, vous ne pouvez pas faire ça. Vous êtes obligé de refaire complètement le produit, ce qui est dommage.

Nous proposons non seulement un prix pas cher, mais une simplicité d’utilisation et une flexibilité considérable.

Alors, qu’est-ce que vous appelez « pas cher » ?

Pas cher, je vais vous donner un exemple. Pour un point l’intérêt, on fait un forfait de cinq langues plus le français. Cela fait six langues. On va le proposer à 150 euros hors taxes. Si vous avez 10 points d’intérêt, ça fait 1 500 sur lequel on va vous proposer en plus une carte interactive avec des petites épingles sur lesquelles vous pouvez cliquer pour arriver directement au point, etc. Bon, il y a plein d’autres services qui sont associés à cette offre. Honnêtement, ce n’est pas très cher.

Donc facile d’utilisation pour le demandeur et facile utilisation pour l’auditeur ?

C’est gratuit pour les visiteurs. Donc, le visiteur vient avec son smartphone. Il va scanner un QR code. Ce n’est pas la seule méthode, mais c’est la plus commune. Il va scanner un QR code. Et ça va se télécharger de façon immédiate et quasi invisible. Il va arriver directement sur l’audioguide, où on va lui proposer un choix de langue. Il clique sur la langue, et il ne le fera pas une autre fois pendant la journée. Et donc il va accéder à l’audioguide qui va lui dérouler les explications.

Alors vous disiez que le QR code, ce n’est pas la seule méthode.

Non, parce qu’on a aussi de grosses compétences en géolocalisation. C’est-à-dire qu’on peut utiliser un audioguide dans des zones blanches où il n’y a pas internet. Par exemple, sur la voie verte, on peut très bien faire un audioguide. Vous allez mettre vos écouteurs, vous allez pédaler, vous ne touchez à rien. Et par géolocalisation, on va vous générer l’audioguide tout seul, en suivant le chemin que vous allez suivre. En ce moment, on est en train d’équiper un audioguide qui va être assez sympa pour un chemin pédestre sur des petits chemins de randonnée. Ce sera un circuit circulaire sur les Ardennes avec la possibilité de marcher pendant une semaine avec des points d’étape sur le même principe que la Via Francigena ou le chemin de Compostelle. Il y a beaucoup de chemins de ce type qui se mettent en place. Donc, voilà, ça va être aussi une réussite, je pense, vraiment très intéressante pour le territoire.

Est-ce qu’il y a un moyen de pouvoir avoir accès à tous vos clients d’un coup ? C’est-à-dire, je ne sais pas, je ne suis pas du tout en Espagne, mais j’ai envie d’entendre la visite... je sais pas, la visite de la grande cathédrale de Barcelone, par exemple.

Alors, malheureusement, non, pas encore. Il faut bien sûr que la basilique de Barcelone nous contacte pour qu’on lui fasse l’audioguide. Par contre, sur la carte interactive, elle peut voir qu’autour, il peut y avoir autre chose à visiter sur lequel on aurait pu faire l’application.

Donc, voilà, ça veut dire que moi, en étant dans les Ardennes, si vous avez un client, un partenaire en Bretagne, je peux être dans mon salon dans les Ardennes et écouter la visite guidée d’un musée qui est en Bretagne.

Tout à fait. On a fait, par exemple, un chemin poétique, pour une association sur la côte, juste en face de l’île de Ré. Et c’est fait pour suivre le littoral. Et ça se déclenche automatiquement avec des poèmes qui se déclenchent le long du littoral. Donc, on a fait aussi la ville Les Riceys dans le sud de l’Aube, qui est un village magnifique. Voilà, dans les Ardennes, on a fait un audioguide du château de Montcornet, alors historique. Je pense qu’on va en faire un bientôt sur le parcours dans le château. On a fait aussi le parcours des fresques de Rimbaud à Charleville. Je dirais que les possibilités sont illimitées parce qu’on l’a aussi fait pour des entreprises qui avaient besoin d’écrire un poste de travail pour des Tchèques et des Polonais, qui comprenaient le principe général, parce qu’ils parlent français, mais les petites subtilités, c’est quand même mieux quand on vous les décrit dans votre langue maternelle.

Mais ce que je voulais dire, c’est que, par exemple, la visite du château Montcornet, je peux la faire dans mon salon, à Sedan.

Tout à fait. Parce qu’elle est libre. Alors, si notre client nous dit : « On ne veut pas que ça soit accessible en dehors de notre lieu », on peut le rendre plus privatif. Je pense à mon sens que c’est dommage, parce que c’est une publicité aussi intéressante de voir de l’extérieur des sites. Mais si vous allez sur notre site O-DGuide, et que vous cliquez la rubrique « galerie », vous aurez plusieurs exemples de nos réalisations. Et vous pouvez voir ce qu’on fait. Et regarder, c’est l’adopter.

Pourquoi le regarder, c’est l’adopter ? Parce que vous disiez tout à l’heure que vous aviez besoin que ça soit aussi joli à regarder.

Parce que, honnêtement, l’application est bien développé, c’est mon associé qui l’a développé, donc je peux le dire.
On a embauché une élève ingénieure en apprentissage, une ingénieure UX (user experience ). On a beaucoup travaillé sur l’ergonomie, sur le visuel. Et donc on a vraiment un produit dont tout le monde nous dit qu’il est bien. Cela laisse à supposer qu’il n’est pas trop mal.

Vous disiez que c’est gratuit « en général » pour les auditeurs. Pourquoi en général ?

En général, parce qu’on peut le rendre payant pour les visiteurs. On a été contacté par le château de ma mère qu’on voit dans le film. Alors, ce n’est pas le château de Pagnol, parce qu’il n’était pas disponible quand le film s’est fait, mais, nous, c’est le château qu’on voit sur le film qui nous a contacté. Et ils nous ont demandé si on pouvait faire un audioguide, mais qui ne soit pas accessible de l’extérieur. C’est possible ! Alors, personnellement, encore une fois, je vous dis, ce n’est pas mon choix, mais le client est roi et s’il le souhaitent c’est possible… Donc, c’est pour cela que je vous dis « en général », mais tous ceux qu’on a faits, pour l’instant, ils sont tous accessibles.

Vous, quand vous l’avez pensé... Parce que vous parliez d’entreprises, etc., mais vous, quand vous l’avez pensé, vous l’avez pensé d’abord pour les musées ou vous vous êtes dit... vous avez déjà vu que c’est possible pour tout, en fait ?

Pour tout, c’est venu très vite. Mais c’est vrai qu’initialement, le plus évident, c’est pour les musées. Et je dirais que nous, on ne cherche même pas à remplacer les audioguides physiques. Encore que, bon, on peut le faire.

Le musée de la Marine a Paris a fait des développements considérables. Ils nous ont dit de revenir les voir, parce qu’effectivement, ils ont un système numérique totalement étonnant et magnifique. Mais, par contre, quand on lui a dit : « Et pour vos expositions temporaires, qu’est-ce que vous avez ? » Je dirais que là, il y a eu un petit silence, parce qu’en fait, ils n’ont rien pour les expositions temporaires, puisque le coût, le développement est tellement énorme et tellement long que c’est impossible. Ils ont mis quatre ans pour y arriver, avec des sommes considérables. Nous, avec nos petits produits, pour une exposition temporaire, c’est vraiment idéal.

La musé de la Marine à Paris a ouvert il n’y a pas très longtemps, d’ailleurs, et qui est très beau.

Je vous encourage à aller le voir parce qu’il vient d’être fait. Il est magnifique. C’est superbe. Et ce n’est pas notre... Notre produit n’est pas du tout fait pour être en concurrence avec eux, mais en complément.

En complément pour une aide peut-être temporaire.

Voilà, les expositions temporaires, nous avons vraiment une application idéale. Parce qu’en termes de qualité-prix, c’est tout à fait accessible.

Est-ce qu’il y a… je ne sais pas, pendant le développement, quelque chose où vous vous êtes dit : « Ah oui, ça se serait super qu’on puisse aider telle structure, par exemple, ou tel type de structure. On ne peut pas encore le faire, on va s’arranger, on va bidouiller pour que ça puisse être possible » ?

Par exemple... Vous avez commencé à pensé aux musées, et puis vous vous êtes dit : « Bien, en fait, ça peut aussi aider les entreprises. Ah, mais, en fait, tel qu’il est actuellement, il ne peut pas aider les entreprises, donc il y a des modifications à faire, des petits ajustements pour pouvoir … »

Alors, on le fait régulièrement. Pour l’entreprise que j’ai cité, on a fait un système pour qu’on puisse changer de séquence vocalement. Il y a pas besoin de toucher l’appareil. Parce que quand vous êtes devant une machine et que vous êtes obligé de manipuler, vous pouvez écouter, mais vous pouvez pas toucher le smartphone pour changer de séquence. Donc, oui, on l’a fait. Et on en fait régulièrement. Alors, j’essaie de freiner mon associé parce que, lui, dès qu’il a une nouvelle idée, il va repartir dessus. Il est en train de travailler sur l’intelligence artificielle, mais dans un cas bien précis, etc. Bon, il y a des tas de développements possibles. Et puis la technique évolue. La synthèse vocale et le multilinguisme, la qualité évolue excessivement vite. L’offre aussi, elle augmente. Donc, par le fait aussi, notre offre augmente.

Si des auditeurs nous écoutent, sont intéressés, comment est-ce qu’ils vous contactent ?

Je vous invite à aller sur nos réseaux sociaux, notamment Linkedin ou Facebook, en cherchant sur…

Sous le nom de O-DGuide.

…O-DGuide. . Demain, je suis aussi invité par Made in Ardennes Business Club, le MABC, avec Boris Ravignon. C’est une autre possibilité.

On peut peut-être vous rencontrer au lancement le 20 février.

Effectivement. Nous organisons une inauguration, un lancement le 20 février 2024, mardi prochain chez Rimbaud’Tech. Et on a la chance d’avoir le soutien de l’Agence de développement touristique des Ardennes. Toutes les personnes qui sont intéressées, elles peuvent aller sur le site LinkedIn et s’inscrire, parce que c’est mieux de savoir combien il y aura de personnes, et on les accueillera avec plaisir pour leur montrer les grandes qualités et les grands potentiels, encore une fois, d’attractivité du territoire. C’est vraiment important de valoriser un territoire comme les Ardennes qui mérite vraiment d’être connu.

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