Alain Trampoglieri remet à Anne-Marie Nédélec sa Marianne d’Or le 18 décembre 2019 Une belle convergence de vue des acteurs du territoire

, par Christophe Juppin

Le concours de la Marianne d’Or est un prix d’excellence des municipalités de France. Il honore les communes de métropole et d’Outre-Mer qui méritent que leurs initiatives, actions, politiques soient connues et reconnues, et deviennent une référence au niveau national. Ce concours permet de mettre en exergue les politiques de certaines municipalités qui ont porté leurs fruits. Il s’ouvre sur de nombreux domaines comme le développement économique, l’emploi, la culture, les services aux habitants...

Alain Trampoglieri, secrétaire général des Marianne d’Or, a remis mercredi soir 18 décembre 2019, dans les locaux du Pôle techno à Nogent, sa Marianne d’Or à Anne-Marie Nédélec, maire de Nogent, présidente de l’association des maires et première vice-présidente du Conseil départemental,.

Depuis 1984, Alain-Dominique Perrin, président de Cartier, fait réaliser les récompenses sous forme de bustes en or, présentés dans un coffret rouge et or du célèbre joaillier.

Alain Trampoglieri, secrétaire général des Marianne d’Or, rappele l’historique de cette institution.

Devant un amphi quasi comble, le volubile créateur de cette institution, Alain Trampoglieri, a d’abord rappelé l’historique des Marianne d’Or.

« Dans des régions où nous allons, nous essayons d’inciter les citoyens à s’engager pour le service d’intérêt général et pour les citoyens. Et donc, je suis très heureux d’émerger ici et de voir les étudiants venir nous rejoindre, c’est un signe d’avenir et j’espère que dans 30 ans encore je serais encore là pour faire des Mariannes d’or pour ceux qui seront aux affaires.

Je voudrais saluer, Monsieur Michel Brocard l’ancien Maire, à qui on doit un petit peu ce développement économique. Je suis surtout très heureux que vous participiez à ce palmarès dans cette grande région du Grand Est, en plein développement, c’est une région que j’affectionne beaucoup.

Hier, mardi 17 décembre 2019 j’étais à Strasbourg, où nous avons remis une Marianne d’or du développement durable à un bailleur social, qui désormais chauffe 17 000 appartements sociaux aux granulés. Grâce à cette opération, il a fait baisser les loyers, ce qui est une Marianne d’or bien méritée.

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Devant un amphi quasi comble, le volubile créateur de cette institution, Alain Trampoglieri, a d’abord rappelé l’historique des Marianne d’Or. (Photo : CJ)

Je vais vous dire comment est née cette Marianne d’or. J’étais un jeune élu d’une commune bien moins célèbre que Nogent, un petit port de pêche des bancs de la Méditerranée, qui s’appelle Saint-Tropez. Je m’ennuyais au Conseil Municipal, et en 1983… Alors, je suis journaliste, j’étais journaliste politique à France Inter, et accrédité à la Présidence de la République, et donc je suis rentré à l’Élysée, sous la Présidence Georges Pompidou. Depuis j’ai fait tous les Présidents, donc c’est une bonne école, surtout en ce moment.

On était en train de voter des investissements et des achats de matériels, comme on le fait dans tous les Conseils Municipaux, et je me demandais...

Il y avait un journal qui s’appelait la Gazette des communes, le journal des Maires, mais pourquoi il n’y avait pas un événement national où les élus locaux pourraient se rencontrer en un même lieu, au moment du congrès des Maires, leurs prédécesseurs, et j’ai donc créé le salon des Maires de France, qui était sur 17 000 mètres carrés, et qui est maintenant sur 22 000.

Le concours de la Marianne d’Or a été inventé en 1984 par le Sénateur Edgar Faure et Alain Trampogliéri, conseiller municipal de Saint-Tropez

C’est un salon très intéressant et pour donner une notoriété à ce salon, j’ai fait comme pour le salon d’agriculture et de contrôle général, j’ai créé les Mariannes d’or.

Les Mariannes d’or, depuis 35 ans, ont vu défiler un certain nombre de Maires, anonymes ou pas, extraordinaires, mais surtout des Maires novateurs.

Nos critères sont
 le bon usage de l’argent public, premier critère, ensuite
 aimer la République et aimer les gens. Si vous n’aimez pas les gens, ne vous engagez pas dans la vie publique, parce qu’aujourd’hui on vous demande même votre portable, on vous appelle à deux heures du matin, ce n’est pas une vie, mais il faut aimer ça, et vous aimez ça, autrement vous ne seriez pas là ce soir, vous n’auriez pas eu la Marianne d’or. Donc cette Marianne d’or, dès la première année, on a eu un succès considérable.

Et sont arrivées de valeurs montantes et sûres, parce qu’à l’époque il n’y avait pas le cumul des mandats. Tous les Ministres à l’époque, c’était sous François Mitterrand, voulaient leur Marianne d’or. Je me souviens de Pierre Bérégovoy, Ministre des Finances, voulant à tout prix une Marianne d’or pour Nevers. Notre ami Philippe Séguin, Maire d’Épinal, voulant une Marianne d’or. Nicolas Sarkozy, sachant que Séguin avait eu une Marianne d’or, en voulait une aussi. Mais on a inventé, et on a mis en vitrine des collectivités locales, un certain nombre d’innovations.

Quand nous avons commencé en 83, il y avait une innovation extraordinaire, c’était le minitel. Il y a des Maires qui avaient imaginé que le minitel serait un outil de communication et mettaient sur le minitel le menu de la cantine pour les enfants, les réservations des courts de tennis, un petit peu l’Internet d’aujourd’hui, et c’était une innovation.

On a créé les premiers Conseils Municipaux d’enfants, le Conseil des Sages avec Kofi Yamgnane. Il y en a 3 000 en France maintenant des Conseils des Sages.

Par exemple, Philippe Séguin à Épinal, il avait inventé le Premier Partenariat Public Privé, les fameux PPP. Aujourd’hui, si on n’a pas les PPP, le Gouvernement ne peut plus rien faire, ne peut plus investir, et dans les collectivités locales, quand on a un peu d’ambition, on ne peut pas. PPP, partenariat public privé, ce qui veut dire que la Municipalité peut engager de l’argent, validé par son Conseil Municipal, dans une entreprise privée et faire ensemble quelque chose. Philippe Séguin avait inventé ça, pour sauver les imageries d’Épinal. Aujourd’hui, s’il n’y aurait pas eu de PPP, l’imagerie d’Épinal serait certainement fermée, parce qu’il n’y avait pas à l’époque de repreneur.

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De gauche à droite, Anne-Marie Nédélec, Maire de Nogent et Alain Trampoglieri, secrétaire général des Marianne d’Or.(photo : CJ)

Alors, devant vos amis ce soir, Anne-Marie Nédélec, je vais vous mettre en garde. Je sais, vous avez des ambitions, et ça, ça me plaît. C’est vrai, j’aime bien.
À partir du moment où vous allez recevoir cette Marianne d’or, vous pouvez devenir Ministre, Premier Ministre, voire Président de la République. En général, on applaudit...

Je vais étayer mon propos.

C’est que depuis que j’ai créé ce concours, tous les Présidents de la République sont passés par la case Maire et ont eu la Marianne d’or pour accéder à l’Élysée. Sauf un, qui s’appelle Emmanuel Macron.

Le jour de son investiture, je le fréquentais à l’Élysée, il dit à son épouse Brigitte « voilà, tiens, c’est Trampo qui distribue les Marianne d’or  ». Je lui dis « non, Monsieur le Président. Je ne distribue pas les Mariannes d’or, je les attribue, ce qui n’est pas tout à fait pareil  ».

Des félicitations

Ce soir il m’a chargé d’une mission, on a essayé de vous téléphoner cette nuit pour remplacer Jean-Paul Delevoye, mais on n’avait pas votre portable. Donc on a pris un Maire du nord. Il m’a chargé d’une mission, si vous avez un portable vous allez sur le site, par Safari ou Google, la Marianne d’or.com, il m’a envoyé une lettre où il m’a chargé de vous féliciter ce soir. Ce n’est pas une investiture, ce n’est pas un label, ce n’est pas un parrainage, ce sont des félicitations, car il a découvert que le rôle essentiel des Maires était, pour la République, indispensable. Il était temps qu’il le découvre et moi il était temps que je vous découvre, ce qui est chose faite.

Alors, c’est très difficile d’obtenir la Marianne d’or, car il reste encore, malgré les lois et les découpages et le charcutage et le réassemblage, il reste en France encore 35 500 communes, et pour avoir la Marianne d’or, il faut avoir un bon dossier, des relations, un savoir-faire, mais on n’en donne que 25 par an, donc vous voyez ce que c’est : j’ai un créneau d’avenir ! Il est temps d’en donner, et depuis quelques années nous avons ouvert notre concours à certaines entreprises, car le développement durable sur une commune se fait avec les citoyens, avec la politique municipale, mais aussi avec les entreprises qui les sauvent.

Donc chaque année nous récompensons aussi un certain nombre d’entreprises qui développent des solutions nouvelles à partir de transports alternatifs, à partir de protection de l’environnement, de plantation d’arbres, etc., et si vous allez sur le site du concours, et que vous avez des ambitions électorales, votre programme est presque écrit, à copier/coller.

Alors, je vais vous laisser la parole, puisque vous êtes ici chez vous, avant d’accéder à d’autres fonctions, pour vous dire que ce vous allez fêter est remarquable, que Monsieur le Maire Michel Brocard ici présent, qui vous a précédé était un visionnaire, et que vous êtes tous des Maires visionnaires actuellement, et que c’est un grand honneur pour nous de vous savoir à ce palmarès, et de savoir que Nogent, en Haute-Marne, fait partie des villes performantes.

J’ai tendance à toujours privilégier les villes de la Côte d’Azur : Saint-Tropez, Nice, Marseille, mais là, je suis au cœur du réacteur, presqu’au centre de la France et vous allez, dans les années à venir, jouer un rôle important, considérable, j’ai raison. Je ne bois pas, je n’ai pas de problème de hanches, je sais où aller si j’ai un jour j’ai un problème de hanches : à Nogent !

J’ai trouvé un bon fournisseur, mais ce n’est pas que pour cela que l’on vous a primé, c’est aussi pour votre personnalité, j’en ai trop dit là, mais j’ai quand même une petite anecdote.

Le Président du jury c’était, à l’époque, Edgard Faure. Et devant le Président Edgar Faure, que j’étais allé voir pour lui présenter l’idée du concours, avait une partie de la vérité, c’était le plus grand cumulard de France avec Jean Lecanuet.

Edgard Faure avait été Président du Conseil, Député, Sénateur, Président de l’Assemblée Nationale, Président de la région, Maire de Pontarlier, et il voulait cumuler tous ses mandats avec le mandat de Président du jury des Mariannes d’or. Il me dit « je veux bien accepter à une seule condition, plutôt deux conditions. La première c’est que chaque année dans le palmarès, il y ait un Maire de ma circonscription », ce que j’ai refusé, vous me connaissez.

C’était ça Edgard Faure.

Et la deuxième, c’est que je l’amène en France assister aux Mariannes d’or, pour qu’il quitte le domicile conjugal plus souvent. C’était son alibi. Edgard Faure disait « Marie-Jeanne, je pars aux Mariannes d’or », souvent c’était à cinq kilomètres et elle lui disait « mais tu pars trois jours ? », « oui, il faut voir les gens… », c’était son alibi, mais il nous a beaucoup aidé, il nous a donné beaucoup de conseils, et il nous a parrainé parce que c’était un homme exceptionnel et si les Mariannes d’or existent encore aujourd’hui c’est grâce à lui.

C’est grâce aussi à un autre homme, le Ministre de l’Intérieur de François Mitterrand, qui était Maire de Marseille, Gaston Defferre. Quand je suis arrivé pour faire ce concours national, on était au début de la première phase de décentralisation et les Français attendaient…

Continuez à aimer les gens, continuez à aimer la République

En attendant, je vais vous donner un conseil : continuez à aimer les gens, continuez à aimer la République, la France a besoin de vous, et elle a besoin de vous tous, surtout en ce moment. Mais je serais optimiste parce que je sais que dans vos propos il y aura beaucoup d’optimisme, ce dont je vous remercie.

Et je remercie Monsieur Pascal Babouot maire de Colombey-les-Deux-Eglises, il est ma caution dans vos listes ( il était au au palmarès de la “ Marianne d’Or ” 2010). J’ai des amis partout, «  il a des amis partout », ce n’est pas moi qui suis leur ami, ce sont eux qui veulent devenir mes amis. Ce n’est pas pareil, avec une arrière-pensée. En attendant, ce n’est pas politique notre histoire, ce sont des idées, des innovations et des engagements moraux et physiques. Je crois que c’est ça le mandat de Maire aussi.

Et saluez de notre part, les Maires de Haute-Marne. Je sais que vous serez une formidable ambassadrice et j’espère venir vous revoir à Paris, parce que tous les ans on fait un petit dégagement des Maires performants.

Il y a quelques années encore, je vais vous faire tous rêver, j’invitais tous les Maires du palmarès en Concorde et, je ne leur faisais pas traverser l’Atlantique, j’étais plus malin que ça. On embarquait à 11 heures du matin, le commandant de bord disait quelques mots, on allait au-dessus du Mont-Saint-Michel, il passait à Mach 2, on distribuait le diplôme, le champagne et ensuite on se faisait inviter dans une grande ville, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Lyon, on allait casser la croûte dans le Concorde et on rentrait à Paris dans l’après-midi. Libération a écrit « c’est le taxi le plus cher de France  ».

Je ne vais pas vous retarder plus longtemps, on est très fiers de vous compter au palmarès et que vous représentiez ces femmes engagées et déterminées. Merci encore Anne-Marie. »

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De gauche à droite, Anne-Marie Nédélec, Maire de Nogent et Alain Trampoglieri, secrétaire général des Marianne d’Or.(photo : CJ)

La maire de Nogent a d’abord associé toute l’équipe municipale à cette récompense

Merci Monsieur Alain Trampoglieri.

Le concours de la Marianne d’Or est un prix d’excellence attribué à un Maire, et attribué aussi à une ville, mais comme la plupart des réussites elle ne peut pas être individuelle, une réussite est forcément collective. Et bien entendu, celle-là plus particulièrement qui a été une longue construction qui n’est pas terminée, l’aventure continue plus que jamais.

« Ici, on porte ensemble les projets »

Je veux absolument associer toute l’équipe municipale, je dis bien toute l’équipe municipale, majorité et opposition confondues.

Ils sont là l’opposition. Parce qu’ici, c’est peut-être aussi l’une des clés de la réussite, on travaille en parfaite intelligence et quand les projets sont bons et utiles et nécessaires pour la ville, on les porte ensemble et il n’y a jamais eu de problème de ce point de vue là, et je mesure ma chance.

J’associe évidemment mon prédécesseur, Michel Brocard, Maire de Nogent de mars 2001 à mars 2008.

Je devrais dire mes deux prédécesseurs puisque c’est une affaire qui, alors je ne vais pas vous faire tout l’historique, mais il faut remonter on va dire, peut-être à 1988, c’est-à-dire lorsque notre prédécesseur commun, Robert Henry , Maire de Nogent de 1971 à1988, qui a fait venir le CRITT MDTS, donc le Centre Régional d’Innovations et de Technologies, dont Julien Bouard, le Directeur de l’antenne du CRITT MDTS , est là ce soir, à Nogent, parce que c’était un vrai besoin des entreprises.

Les entreprises avaient besoin notamment d’une expertise dans leurs métiers. C’était aussi un besoin pour l’aventure fulgurante avec Marle. J’aurais bien aimé que Monsieur Georges Le Magnan, qui fut 24 ans à la tête du CRITT-MDTS, et que Bernard Marle puissent être là ce soir.

Parce que c’est un petit peu ce qui a été le déclencheur de ce qui a été ensuite le premier SPL, Système Productif Localisé, devenu le Cluster Nogentech, dont vous avez plusieurs Présidents fondateurs : Daniel Voillequin le plus ancien, puis Pascal Gillet, et l’actuelle présidente Delphine Jeanny-Descorne qui est là.

Toute cela a fait qu’au début des années 2000, le rôle des entreprises est apparu plus capital que jamais. Elles voulaient prendre un nouvel essor, un nouveau tournant et on a eu à ce moment-là, cette vision d’un pôle technologique.

Une belle convergence de vue des acteurs du territoire

Parce que tout ça finalement c’est le résultat d’une belle synergie, un Conseil Général à l’époque et son Président, Bruno Sido, qui lui aussi est retenu, évidemment, à Paris ce soir, qui ont eu l’idée, la volonté, la convergence de vue, pour dire qu’il fallait absolument aider les industriels, qu’il y avait un besoin ici, un besoin de technologies, un besoin d’innovations, un besoin de formations. Ils ont eu l’idée de vouloir implanter ici, à Nogent, en Haute-Marne, dans une ville de 4 000 habitants, un pôle technologique auquel, il faut être honnête, beaucoup ne croyait absolument pas.

Il n’y a pas si longtemps d’ailleurs beaucoup n’y croyait toujours pas, mais il a vraiment fallu cette synergie entre le monde économique, le monde politique, vous en parliez tout à l’heure, voilà, les collectivités, pour faire naître ce projet ici, à Nogent, dont la première pierre a été posée par mon prédécesseur, par Michel Brocard en août 2006 .

Mais il ne suffisait pas de poser la première pierre, donc il a fallu aussi des esprits brillants comme Régis Flot qui est là ce soir, je regrette que Jean-Loïc Carré soit bloqué à Rennes, pour faire de ce pôle un pôle d’excellence et pour faire ce qu’il est devenu aujourd’hui.

Ensuite, l’aventure n’était pas terminée puisqu’une fois le CRITT MDTS installé dans des bâtiments tout neufs, etc. il a fallu tisser des liens avec le monde universitaire, ce qui n’était pas gagné non plus, pour créer ce pôle de formations que nous avons voulu par alternance, y compris au niveau ingénieurs, parce que nous on a commencé par le haut, on a commencé par des apprentis ingénieurs.

Pas des CAP, des ingénieurs. On a eu un peu de mal, comme à chaque fois, tant que les gens ne sont pas venus et n’ont pas vu de leurs yeux. Quand la CTI a vu le dossier sur son bureau Commission des titres d’ingénieurs, « qu’est-ce que c’est que ces farfelus ? 4 000 habitants, ils veulent une université, mais ils sont complètement fêlés, évidemment c’est non  ».

Il a fallu beaucoup de persévérance pour les faire venir, pour leur faire découvrir le milieu industriel, économique, et là aussi on a eu cette chance d’avoir vraiment tous les partenaires autour de la table, qui tiraient tous dans le même sens, de la Préfecture à la CCI, en passant par évidemment Nogentech, en passant par les collectivités locales, et c’est cette solidarité exceptionnelle qui a permis, plus quand même Monsieur Jean Masson qui n’a pas pu être là non plus, mais je n’oublie pas le GIP.

Des responsables de sites totalement investis

Nous avons aussi la chance d’avoir aussi des responsables de sites totalement investis comme Monsieur Julien Bouard, le Directeur de l’antenne du CRITT MDTS de Nogent , mais comme aussi et surtout le couple Sanchette : Frederic Sanchette, le Directeur de l’antenne de l’UTT de Nogent et Sandrine Sanchette qui est là, toujours fidèle, au premier rang.

Et nous avons eu aussi l’appui, que je n’oublie pas non plus, sans faille, du Président de la région Grand Est. D’abord Philippe Richert , et ensuite Jean Rottner. Ça a été plus facile avec eux qu’avec Jean-Paul Bachy, l’ancien Président de l’ancienne région Champagne-Ardenne.

Alors, peut-être qu’effectivement, peut-être que la ténacité du Maire pour convaincre toujours et encore y a été pour quelque chose, pour que les phases de construction s’enchaînent, pour que l’UTT puisse doubler ici ses effectifs.

Ce soir, je suis vraiment très contente de vous avoir autour de moi, c’est une belle récompense pour moi bien sûr, si je disais le contraire je serais malhonnête, mais surtout pour la Ville, pour cette Ville Nogent et ce Département de Haute-Marne qui me sont très chers tous les deux.

Et c’est une belle aventure que nous poursuivrons maintenant avec l’Agglomération de Chaumont dont Christine Guillemy, la Présidente, est présente ce soir, qui est aussi la Vice-Présidente de la région Grand Est.

Merci, vraiment, merci à tous. C’est une nouvelle, mais aussi une belle expérience pour Nogent. Merci beaucoup.

Propos de Alain Trampoglieri et Anne-Marie Nédélec publié par Christophe Juppin le vendredi 20 décembre 2019 sur https://poletechno52.fr

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« des maires (...) qui font un bon usage de l’argent public  ». De gauche à droite, Christine Guillemy, maire de Chaumont, Alain Trampoglieri, secrétaire général des Marianne d’Or, Anne-Marie Nédélec, Maire de Nogent depuis mars 2008 et Michel Brocard Maire de Nogent de mars 2001 à mars 2008. (photo CJ)

Pour en savoir plus :

 La technologie forge l’avenir en 2006
 De la tradition artisanale coutelière aux implants chirurgicaux et au Cluster Nogentech.
 A Nogent en Haute-Marne, les forgerons affûtent leur stratégie en août 2006
 Les grappes d’entreprises innovantes sortent de leurs territoires - une interview de Jean-Loïc Carré, le 23 Novembre 2010.
 Une école d’ingénieurs à la campagne : Article dans l’Usine Nouvelle du 26 novembre 2014.
 La recherche à Nogent : Nicci (Nogent international center for CVD innovation).
 Anne-Marie Nédélec : "Laissez-nous respirer"
 Anne-Marie Nédélec Maire de Nogent (Haute-Marne) Elle crée un campus au fin fond de la Haute-Marne.
 Start-up made in Haute-Marne
 Un territoire où il fait bon entreprendre !
 Première "Grande promotion d’ingénieurs MM" : 51 étudiants ont intégré l’antenne de l’UTT Nogent le 02 septembre 2019
 Anne-Marie Nédélec Marianne d’Or le 3 juillet 2019 à Paris
 Anne-Marie Nédélec reçoit sa Marianne d’Or le 18 décembre 2019.
 Alain Trampoglieri remet à Anne-Marie Nédélec sa Marianne d’Or le 18 décembre 2019